Dans cet article, nous avons le plaisir de vous faire découvrir – quelques informations sur les traditions de l’Avent – comment nous avons créé notre couronne de l’Avent
L’Avent est la période qui débute le quatrième Dimanche avant Noël. Cela commence bientôt… oups, cela commence même aujourd’hui. Il est temps de se mettre au préparatifs.
Petite histoire (très) succinte de l’Avent
Avent vient d’un mot latin qui signifie arriver. On attent l’arrivée du Christ.
Dans la tradition chrétienne, la période de l’Avent est une période de célébration de la foi. A partir du cinquième siècle, les gens pratiquait même le jeûne trois fois par semaine. Mais cette pratique s’est perdue au cours du temps.
Progressivement, elle est devenue une période d’attente et d’espérance. C’est tout de même beaucoup plus gai.
L’un des symbole marquant de l’Avent est la couronne décorée de 4 bougies. Le premier dimanche on allume la première bougie. Le second dimanche on allume la première et la deuxième, et ainsi dessuite.
Cette tradition nous viendrait d’un Pasteur allemand, Johann Heinrich Wichern. En 1839, il avait développé cette ruse pour apprendre aux enfants de sa paroisse à patientier (et peut-être à compter aussi).
Dans ma famille dans le sud de la France, nous n’avions pas de couronne de l’Avent. Mais depuis que je suis entrée, par mariage, dans une famille allemande, j’ai découvert cette belle tradition. Et depuis que nous habitons en Allemagne, (et que les set de 4 bougies nous tendent les bras dès le début du mois de novembre), nous préparons notre couronne chaque année.
Ce fut bien entendu l’occasion d’une petite activité manuelle créative ce week-end.
Activité manuelle: la couronne de l’Avent
Pour notre couronne, nous avons utilisé:
Une assiette en metal émaillé (acheté dans une brocante il y a quelques années)
Un support pour les 4 bougies (aussi acheté en brocante)
Les 4 bougies (de la droguerie, c’est un article difficile à acheter d’occasion)
De la mousse (de la forêt)
Des pommes de pin (du jardin)
Des feuilles de houx (du jardin)
De la peinture acrylique dorée
De petites boules de Noël
Des petits flocons de neige en papier métallique doré
2 feuilles d’essui-tout
Nous avons découpé l’essui-tout au format de l’intérieur de l’assiette, et nous l’avons deposé dans le fond en le mouillant.
Nous avons positionné les bougies sur leur support, et le support dans l’assiette.
Nous avons placé la mousse dans l’assiette, sur l’essui-tout mouillé (la mousse supporte mieux de rester quelques semaines à l’intérieur sur ce papier humide. Bien sûr il faut le remouiller regulièrement.
Nous avons peint quelques feuilles de houx et pommes de pin à la peinture acrylique dorée. Les années précédentes nous avions aussi peint des marrons, des glands et des branchettes). Nous aimons explorer tout ce que la nature nous offre, et ici on a le choix.
On positionne les decorations selon nos envies du moment.
Et ce soir, (et tous les soirs de cette semaine) on allume notre première bougie. Cela nous permet de mieux supporter qu’il fasse nuit si tôt.
Je vous souhaite une bonne période de l’Avent. Ecrivez-mois dans les commentaires si vous aussi vous célebrez cette période et comment.
Dans cet article, vous trouverez toutes les étapes de la préparation de la fête d’anniversaire de mon fils sur le thème de Minecraft, et comment nous avons transformé un jeu vidéo en une expérience pleine de jeux et d’apprentissages pratiques.
Anniversaire à thème : Minecraft évidemment !
Comme beaucoup d’enfants, les lutins n’ont que Minecraft dans la tête et la bouche. Les temps d’écrans sont limités (le soir, entre la douche et le dîner). Et pourtant : ils parlent de Minecraft, vivent à travers Minecraft, dessinent des personnages de Minecraft, écoutent de la musique Minecraft, etc. Je sais bien que ce n’est pas le pire des jeux vidéo, pas vraiment violent, plutôt créatif même. Mais je n’aime pas vraiment le graphisme tout en cubes. J’ai beau me dire que ça fait partie de la culture de leur génération, je frôle régulièrement l’overdose. Pourtant, pour l’anniversaire de Guilem, il aurait été difficile de choisir un autre thème cette année. Donc, en avant pour un anniversaire Minecraft.
Préparation de l’anniversaire Minecraft
Collecter des informations sur Minecraft
Je trouve que les enfants profitent mieux de leur fête d’anniversaire quand ils sont impliqués au moins en partie, dans les préparatifs. Régulièrement, nous avons cuisiné ensemble ou préparé des décorations. Cette année, il était d’autant plus important que les lutins mettent la main à la pâte puisque je n’avais pas vraiment de connaissances sur le thème. J’ai donc eu droit à quelques leçons en bonne et due forme sur les personnages principaux, et leurs rôles et actions dans le jeu. Les lutins ont aussi établi des listes de vocabulaire typique de Minecraft, pour que mous puissions saupoudrer la fête de détails authentiques. Je m’en suis servi pour le buffet et un jeu de mime.
J’ai aussi trouvé un site avec beaucoup d’information : le Minecraft wiki . Ce site existe en plusieurs langues. Et comme nos invités parlent français et allemands, et que les lutins connaissant le vocabulaire du jeu en anglais, j’ai pu trouver les traductions sans trop de difficulté. (Ouf !)
Une invitation Minecraft
Un visage de creeper, quelques mots avec la police Minecraft, le tout imprimé sur du papier vert (comme un creeper). C’était simple, rapide, efficace. Les enfants invités ont tout de suite identifié le thème. Et les parents avaient toutes les infos nécessaires pour confirmer et arriver jusqu’à nous. Ce n’est peut-être pas notre invitation la plus jolie (souvenir ému du temps où je photoshopais les enfants dans des décors liés au thème de la fête), mais c’était certainement la plus efficace.
Préparer un décor Minecraft
Un des aspects positifs de Minecraft est que les décors ne sont pas trop compliqués à faire. Avec quelques boites, on peut rapidement créer des éléments décoratifs tout-à-fait appropriés au thème.
Guilem a peint de grandes affiches avec une tête de zombie et un creeper – un excellent exercice de traçage de lignes et angles droits.
J’ai téléchargé une police de nom de Minecraft (original, non ?) pour préparer une banderole et des étiquettes avec des lettres pixelisées dans le thème du jeu.
Je n’ai pas trouvé de ballons cubiques. J’en ai trouvé des ronds, normaux. Personne ne s’est plaint parmi les « spécialistes » invités.
Préparer de petites surprises pour les invités
Les enfants invités apprécient toujours repartir avec un petit souvenir de la fête. J’ai donc préparé de petits sachets en papier avec des friandises, un surligneur à paillettes, des gommes « Légo » (donc cubique), et de petits Post-it (des carrés). Les enfants pouvaient aussi repartir avec les pailles métalliques et les pistolets à eau distribués pendant la fête.
Fabriquer une piñata Minecraft
Guilem voulait absolument une piñata. J’avoue que je ne suis pas très fan. J’ai toujours un peu peur que les enfants se blessent avec le bâton ou en se précipitant pour attraper des surprises. J’ai donc décider de remplir la piñata avec les sachets de surprises pour que les petits invités n’aient pas besoin de se battre pour recevoir leur part du butin.
Ayant résolu ce sujet d’inquiétude, nous avons pu nous lancer dans la réalisation de cette piñata d’anniversaire. J’ai évité les quatre faces d’un cubi de 5 litres de jus de pomme. Nous avons ensuite recouvert la boite de papier mâché, en prenant bien garde de laisser un côté ouvert pour y glisser les surprises. Guilem a réalisé les premières couches, sur 2 après-midi. J’ai ensuite pris le relais pour lui ménager un élément de surprise. Les sachets surprises entassés dans le corps, une dernière couche de papier mâché pour fermer le tout. Quelques cordelettes pour pendre la piñata. Et un décor de Ghast. Il semble que ce soit un personnage méchant dans Minecraft dans tout le monde sera content de lui taper dessus. Et puis un Ghast est un cube blanc avec des yeux et une petite bouche noirs, des larmes grises et de petites tentacules, donc ce n’est pas trop difficile à réaliser. Et je trouve ça plutôt rigolo, ces petites tentacules. Comme j’avais un deuxième cubi, j’ai donc fait un deuxième, Ghast (sans papier mâché). Et hop, un décor en plus.
Un gâteau d’anniversaire creeper
J’ai des moules presque carrés : donc pour un anniversaire Minecraft, c’était parfait. J’ai fait cuire la veille 2 gâteaux au chocolat. Le matin de la fête, je l’ai ai posés l’un sur l’autre avec une épaisse couche de chocolat fondu entre les 2, pour les coller et renforcer le goût chocolaté (vu qu’il n’y avait « que » 200 g de chocolat noir par gâteau). L’épaisseur donnait aussi un peu plus l’impression de cube. J’ai ensuite décoré le dessus et les côtés avec une mosaïque de pâte d’amande blanche, vert clair, vert foncé et marron pour former un visage de creeper. Voilà ! Je viens de décrire le décor en une phrase de 2 lignes. Dans la réalité, cela m’a pris presqu’une heure pour avoir les bonnes couleurs, découper les petits carrés et monter la mosaïque. Pour les couleurs vertes, j’ai ajouté du colorant alimentaire à la pâte d’amande verte (un peu pour le clair et plus pour le foncé). Pour le marron/noir, j’ai trempé la pâte d’amande blanche dans du chocolat fondu. Badigeonner le dessus du gâteau de chocolat fondu aide aussi à coller le décor. C’était loin d’être régulier et parfait. Mais Guilem et les enfants avaient la bouche grande ouverte quand ils l’ont vu.
J’aime beaucoup notre jardin. Mais avec une petite douzaine d’enfants, il fait vite étriqué. Donc j’ai préféré avoir une série de jeux pour essayer de garder ce petit monde sous contrôle, du moins pendant un temps. Nous avons alterné les jeux en intérieur et en extérieur pour éviter la surchauffe des corps (c’était un des rares jours chauds de ce début d’été) et des esprits. Nous avons organisé les jeux en équipes pour que les invités du village et ceux de l’école fassent rapidement connaissance.
J’aime beaucoup notre jardin. Mais avec une petite douzaine d’enfants, il fait vite étriqué. Donc j’ai préféré avoir une série de jeux pour essayer de garder ce petit monde sous contrôle, du moins pendant un temps. Nous avons alterné les jeux en intérieur et en extérieur pour éviter la surchauffe des corps (c’était un des rares jours chauds de ce début d’été) et des esprits. Nous avons organisé les jeux en équipes pour que les invités du village et ceux de l’école fassent rapidement connaissance.
Dans Minecraft, on construit avec des blocs. Dans la vraie vie, c’est merveilleux : on peut faire pareil. Chaque équipe a reçu une pile de blocs en bois genre Kapla avec l’instruction de construire la tour la plus haute.
Les enfants ont ensuite demandé à construire la plus belle tour. Bien entendu, le jury a accepté (et tout le monde a reçu le score maximal pour leur prestation esthétique. Bravo les architectes !)
Les portraits Minecraft
On y développe : créativité, collaboration
Les personnages de Minecraft sont pixélisés. J’avais trouvé des petits Post-it presque carrés en vert, jaune et rose. Sur une grande feuille, chaque équipe a donc créé un personnage en Post-it, soit des portraits, soit en pied.
Jeu de mime Minecraft
On y développe : créativité, expression corporelle
Un jeu de mime assez classique, où les équipes devaient mimer des actions qui ont lieu dans le jeu vidéo, e.g. construire un end-portal, tuer un ender-dragon, creuser pour obtenir des blocs, etc. Si vous ne comprenez pas de quoi je parle, rassurez-vous, moi non plus (d’où l’importance de préparer le jeu à l’avance avec Evan). Mais les enfants, eux, savaient, et c’est le plus important.
La quête des diamants
On y développe : observation, persévérance
Apparemment, dans Minecraft on trouve des diamants plus facilement que dans la vraie vie. Pour ce jeu, j’avais imprimé et collé sur du carton 24 diamants que j’ai cachés dans le jardin. Les petits mineurs devaient bien sûr chercher ces diamants. Ils en ont rapporté 19. C’est déjà pas mal. Honnêtement, je ne me rappelle même plus où je les avais cachés. Les diamants manquants ressortiront bien un jour, ou bien fondront sous la pluie.
La danse des zombies
On y développe : concentration, expression corporelle
De loin, le jeu le plus populaire. Les enfants dansent comme des zombies pendant une chanson. Pour cela j’ai utilisé la playlist Minecraft de Guilem. Dès que la musique s’arrête, tout le monde se fige. Ceux qui bougent sont éliminés. Nous avons fait quelques tours, et les petits zombies auraient bien continué.
La course des mineurs
On y développe : rapidité, coordination, agilité
Dans Minecraft, on mine (c’est la moindre des choses). Nous avons donc organisé une course de relais de mineurs. Chaque équipe envoie un mineur équipé d’une cuillère creuser la mine (un seau de sable). Les mineurs rapportent leur cuillère pleine de sable (sans en renverser si possible) et la vide dans le pot de l’équipe. Ils passent la cuillère au mineur suivant de leur équipe, et ainsi de suite. Quand les mineurs ont l’air trop épuisé, on arrête le jeu et on pèse les pots pour savoir quelle équipe en a le plus.
La chasse aux creepers
On y développe : précision, agilité, concentration
Un jeu de chamboule-tout version Minecraft. Un creeper (une boite en carton décorées avec le fameux visage vert) est sur la montagne (c’est-à-dire sur le haut du tobogan). Les équipes doivent le faire tomber dans la cascade de lave (notre tobagan est jaune) en lançant des balles de tennis.
La piñata Ghast
Pas de pitié pour le ghast. Il était plus solide que prévu mais il n’a pas survécu à 2 attaques des villageois acharnés (chacun son tour tout-de-même, par sécurité). Chacun a donc reçu sa surprise.
Le buffet Minecraft
Les joueurs ont beaucoup consommé de potions de saut (jus d’orange), de soin (jus de pomme), de régénération (eau) durant l’après-midi, ainsi que plusieurs snacks (chocolat, carottes) pour remplir leur barre de faim. Bien entendu, le clou du buffet fut le gâteau au chocolat, que nous avons apporté un peu tard (tout le monde était bien trop occupé avant) mais qui a été fort apprécié.
Anniversaire Minecraft : le bilan
C’est la plus belle fête de ma vie.
Personne n’a pleuré, ne s’est blessé, ne s’est mis en colère. Il y a eu beaucoup de bruit, mais c’était des cris de joie. Que demander de plus ?
Tous les enfants ont dit à leurs parents « mais tu viens me chercher trop tôt ». Encore un bon signe.
Guilem a déclaré : c’est la plus belle fête de ma vie. Il n’a que 8 ans. J’espère qu’il aura d’autres occasions de célébrer au moins aussi bien. Mais j’avoue que ça fait plaisir d’entendre ce genre de commentaires. Ça valait le coup de passer quelques après-midis et soirées à préparer.
La fête est terminée. J’avoue que nous avons bien eu besoin du dimanche pour récupérer. Mais ça en valait la chandelle. J’ai vraiment aimé préparer avec mes deux lutins. Evan a beaucoup aidé pendant la préparation et les jeux. Et Guilem s’est fait un plaisir d’expliquer les règles à ses copains. Je pense que l’on peut qualifier l’évènement de succès.
Qu’en pensez-vous ? Ecrivez-moi dans les commentaires le jeu auquel vous auriez aimé jouer.
De nombreuses légendes sur la pâquerette : nos ancêtres autour du monde accordaient plus d’attention à cette petite fleur que nous.
7 idées d’activités créatives, gustatives et cosmétiques autour des pâquerettes.
J’adooore cette saison. Et j’adooore les pâquerettes. Notre gazon ne désemplit pas de ces petites fleurs blanches. Nous tondons, elles repoussent. C’est une manne qui semble inépuisable, du moins pendant quelques mois. C’est notre quatrième printemps dans notre jardin. Nous avons donc eu de multiples occasions d’explorer le potentiel de ces belles, bellis perennis de leur nom latin.
Légendes autour des pâquerettes
Eugène Rolland rapporte la légende suivante dans son livre « Flore populaire ou histoire naturelle des plantes dans leurs rapports avec la linguistique et le folklore ». La pâquerette serait née des larmes versées par Marie Madeleine quand elle ne trouva pas Jésus dans son tombeau au jour de sa résurrection.
Selon une autre croyance populaire, les pâquerettes auraient d’abord été complètement blanches. Un petit berger, l’offrit à Jésus, qui le baisa du bout des lèvres. Le cœur de la fleur devint jaune d’or et que le bord se marqua de rose à l’endroit du baiser. Une autre légende veut qu’un jour l’enfant Jésus se piqua avec une épine. Pour le consoler sa mère lui cueillit une pâquerette. Une goutte de sang coula sur la corolle et depuis, les pétales de la petite fleur sont teintés de rose.
Les celtes pensaient que les pâquerettes avaient le pouvoir d’arrêter la croissance. Une fée Milka en aurait donné en cachette à un prince pour qu’il reste à tout jamais enfant.
Une légende nordique raconte que dans les sombres forêts les arbres souffraient de ne pas voir le ciel bleu durant l’hiver. Baldur, dieu de la lumière, fit apparaître à leurs pieds une toute petite fleur en forme d’œil – une pâquerette – pour les prévenir de l’arrivée du printemps.
La nymphe romain Belidès se transforma en pâquerette pour échapper aux avances de Vertumnus , le dieu des saisons, et de la croissance des plantes.
Que d’histoires pour une petite fleur bien modeste et bien souvent ignorée de nos jours !
Comment utiliser les pâquerettes ?
Il est toujours possible de faire des mini bouquets. Malheureusement, ces petites fleurs sont plus résistantes dans le sol que dans un vase. Alors, que faire d’autre ? Nous sommes passé à l’action.
1. Grignoter Dans leur section du jardin, nos lapins Roudoudou, Petidou et Cachou adorent croquer une petite fleur par ci par là. Pas besoin de préciser qu’ils ont toujours la priorité. Nous jouons avec celles qu’ils ont bien voulu nous laisser.
2. Observer Avec une loupe, ou à quatre pattes et le nez dans le gazon (au ras des pâquerettes ?), les lutins aiment observer les fleurs. Observer est une première étape importante pour apprécier la nature.
3. Dessiner et peindre Bien sûr, nous pouvons dessiner ou peindre une pâquerette sur une feuille. Nous pouvons aussi les tremper dans la gouache pour s’en servir de pinceau – tampon naturel. Ou bien nous les posons sur du papier, et tamponnons de la couleur autour pour créer une empreinte. Il y a plus d’une manière de créer avec une fleur. Laissons gambader notre imagination.
4. Coller Toujours dans la catégorie arts visuels, nous réalisons des tableaux floraux avec des herbes, des fleurs et des pétales de saisons. La pâquerette est une ressource abondante.
5. Tresser Avec une aiguille, et un peu de patience et dextérité, petit lutin a percé les cœurs jaunes pour créer une jolie guirlande. Ces guirlandes ne tiennent pas très longtemps, mais font une très jolie décoration printanière. C’est un excellent exercice de motricité fine.
6. Grignoter encore De nombreuses études ont identifié de multiples propriétés aux pâquerettes. Elles contiennent de la vitamine A et des minéraux (potassium, calcium, magnesium, phosphore, fer). Au-delà de leurs propriétés, je trouve qu’elles décorent à merveille mes salades. Les fleurs ont un goût légèrement amer, et les fleurs chatouillent un peu la gorge. Cette semaine, j’ai bien envie de tester une omelette aux épinards et aux fleurs.
7. Hydrater Pour la deuxième année, nous avons réalisé de l’huile de pâquerettes. Nous ramassons les plus belles fleurs et les faisons sécher. Puis nous les faisons macérer dans de l’huile végétale (pour nous de l’huile de tournesol organique). Après quelques semaines, elle prend une belle couleur dorée. Filtrée, et avec quelques gouttes de vitamine E, elle se conservera plus longtemps. Cette huile nous a servi tout l’hiver dernier pour nous hydrater le corps. Elle a un effet tonifiant et raffermissant des tissus: elle est recommandée pour hydrater la poitrine ou pour le ventre des femmes enceintes. Christophe, d’Althéa Provence, la nomme « l’esthéticienne des prés ». Vous pouvez consulter son article très complet sur les multiples vertues médicinales de la belle.
Ces idées vous inspirent-elles ? Et vous, que faites-vous avec des pâquerettes ?
des idées sur des jeux qui permettent d’apprendre sans s’en rendre compte avec Star Wars
un super DIY : un masque de Darth Vader en papier mâché
Difficile d’ignorer Start Wars lorsque l’on pense à la pop culture. C’est une de ces épopées cinématographiques qui réunit les générations. On compare les personnages des volets récents avec ceux plus anciens. On échange des souvenirs et les scènes favorites. Les lutins adorent. Ils ont regardé tous les films (plusieurs fois), avec nous. Rien de tel qu’une bonne bataille intergalactique pour mieux supporter les longues soirées froides et pluvieuses en hiver.
Au-delà du divertissement, Star Wars a été à la source de nombreux apprentissages.
Jeu de rôle Star Wars
Avec des bâtons et des règles souples, Evan et Guilem se sont concoctés des armes ingénieuses et inoffensives. On enroule la règle. Un bon coup de poignet et elle se déroule en un sabre laser. Il fallait y penser. La suite de l’histoire est en général aussi compliquée que dans les films, avec de nombreux rebondissements (vive l’imagination), quelques disputes (rien de tel pour pratiquer la résolution de conflit), et de bons moments de jeu commun entre frères.
Bien entendu, chacun a un personnage favori.
Pour Evan, c’est Anakin Skywalker, parce qu’il est beau, drôle, courageux et puissant. Il est doué pour la technique.
Amakin et sa mère et sont vendus comme esclaves. Ils doivent travailler dur et son très pauvres. A ll’âge de 5 ans, il se met à construire tout seul un jet à partir d’un tas de féraille, et bien sûr, à 7 ans, il gagne une grande course. Lorqu’il apprend qu’il est un jedi, il s’entraîne énormément et devient un des plus puissants.
Pour Guilem, c’est Darth Vader, parce qu’il est cool. Il a un sabre et un casque (pour se cacher derrière ? Je ne saurai pas). Il est très puissant. Il est méchant, mais durant les dernières minutes de sa vie, il reconnaît ses erreurs. (redemption, redemption)
Si vous n’êtes pas fan de Star Wars, il faut savoir qu’Anakin et Darth Vader sont en fait la même personne à différents moments de l’histoire. Etrange choix des frérots !
Jeu de cartes Star Wars
Les cartes représentent 55 personnages. Elles ont 3 couleurs : les gentils, les méchants et les autres. Elles ont différents symboles : les soldats de l’Empire, les chevaliers Jedi, les rebelles, etc…. Elles ont des point en fonction de la force des différents personnages (grosse déception pour moi : Han Solo n’a que 5 points sur 10 ?). Les lutins passent des heures à faire des batailles, à les trier, les ordonner, les comparer, etc.
Légo Star Wars
Parfait pour la motricité fine et la concentration. Evan a passé de nombreuses heures à monter des Légos de vaisseaux intergalactiques. C’est un enfant qui bouge tout le temps, et les Légos sont une des rares activités pour lesquelles il peut rester concentrer pendant un long moment. Et pour monter un vaisseau, il faut quelques heures…
Bricolage DIY : le casque de Darth Vader en papier mâché.
Guilem souhaitait absolument un casque de son héros. Et j’avoue que je ne suis pas une grande fan des coque en plastique made in China. Nous avons donc décidé d’en fabriquer un nous-même.
Après avoir regardé plusieurs tutos sur internet, nous avons choisi celui de « Lair of the Visionary » (lien en fin d’article)
Cela ne paraissait pas facile… et bien ce n’était pas facile. Mais voici notre travail à 6 mains.
Nous avons utilisé :
du carton pour la structure principale
du papier journal, de la farine, de l’eau et un peu de colle blanche pour le papier mâché
un pistolet avec colle
de la peinture noire
Le tuto permet de télécharger les formes des pièces principales : cela a été très utile.
Nous avons suivi les explications pas-à-pas. Je ne vous réexplique pas tout mais vous pouvez voir quelques photos des étapes principales.
Découper la structure en carton
Assembler la structure en carton
Coller les armatures pour le casque
Coller les armatures
Structure du casque de Darth Vader
Poser le papier mâché
Mini Darth Vader avec son casque et son épée DIY
Pas mal, non? Qu’en pensez-vous?
Découvertes et réflexions :
Ce genre de projet est compliqué et réclame la participation active d’un adulte. Mais les enfants sont capables de parfaitement réaliser la plupart des étapes.
Couper, assembler les formes entre elles est un vrai travail de précision. Il faut parfois utiliser des ciseaux, parfois des cutters. Du scotch de peintre aide à renforcer certains assemblages. Il est bien pratique d’avoir 4 mains pour certaines étapes.
Le papier mâché est une technique simple, mais qui requiert de la patience. L’ensemble du projet nous a pris plus de 2 semaines, pour laisser sécher les différentes couches de papier mâché et de peinture. Parfois, nous pensions une étape terminée et réalisions après séchage qu’il fallait une couche de plus.
Rien à voir avec la gratification instantanée de « j’ouvre la boîte, je joue, … et souvent très vite j’oublie ». C’est un processus. Les enfants ont pu essayer le casque aux étapes intermédiaires, le regarder sécher en imaginant la suite, en rêvant…. Et enfin montrer avec fierté le produit final, et jouer. Il est un peu de guingois, un peu moins brillant que les versions du commerce, mais c’est un vrai travail de Jedi !
Des photos de magnifiques bijoux art nouveau inspirés par le muguet.
Une activité pour enfant: le muguet en origami
Une chanson bien de saison
En mai, c’est le temps du muguet. Depuis que nous habitons en Allemagne, j’ai découvert que le muguet pousse dans la forêt. C’est carrément magique. Dans le sud de la France, il ne poussait que dans des pochettes plastiques.
Quelques histoires de muguet
En France, le 1er mai est synonyme de muguet, et vice-versa. On offre un brin de muguet à ceux que l’on aime comme porte-bonheur. Mais d’où nous vient cette tradition ? Nous nous sommes penchés sur la question et nous avons trouvé plusieurs histoires.
# 1 : Le dieu grec Appolon invente le muguet pour que ses neuf muses ne s’abiment pas les pieds.
# 2 : La Vierge Marie verse des larmes au pied de la croix, qui se transforment en fleurs de muguet.
# 3 : En 1560, le 1er mai bien sûr, le roi Charles IX reçoit un brin de muguet porte-bonheur au cours d’une visite en province. Ça lui plaît tellement que l’année suivante, le 1er mai bien sûr, il en offre à toutes les dames de sa cour.
Vous préférez quelle version ? Personnellement, j’adore l’idée du tapis de fleurs spécial Muses, même si la troisième est probablement plus historique.
Le muguet côté art
Œuf au muguet de Fabergé
Chaque année au moment de Pâques, le Tsar Nicolas II offrait un oeuf exécuté par Fabergé aux membres de sa famille. Les oeufs étaient décorés de pierres précieuses sur fond d’émail. L’Œuf au muguet” date de 1898. Il est composé de perles fines, de rubis, de diamants, de cristal de roche, d’or, de vermeil et d’émail. (Ref. http://www.noblesseetroyautes.com/oeuf-au-muguet-de-faberge/)
Les délicates clochettes se prêtent particulièrement bien au travail délicat des joailliers art nouveau. Le petit lutin a adoré le peigne au centre. Moi, je ne saurais lequel choisir. Et vous, lequel préférez-vous ?
Le muguet était la fleur favorite de René Lalique. Chaque année, au 1er mai, le joaillier offrait du muguet et une boite de chocolat à tous ses employés. Ce bracelet de la fin du XIX siècle(photo de gauche) est composé de feuilles en argent et d’or et d’émaux pour les tiges. (Ref: https://www.musee-lalique.com/en/muguet-lily-valley-bracelet)
Notre activité créative : Le muguet en origami
Comme il nous manquait des matières premières pour fabriquer un œuf de Fabergé, nous avons opté pour une activité d’origami. Le muguet est possiblement originaire du Japon, donc tout s’enchaine parfaitement.
Nous avons utilisé :
du papier vert (un carré de 15 x 15 cm, et un rectangle de 4 x 15 cm)
du papier blanc (plusieurs petits carrés de 2 x 2 cm)
de la colle
un petit pic pour rouler la tige
Nous avons suivi le tuto des origami de Thomas. Vous pouvez regarder sa vidéo.
Mais comme les clochettes étaient un peu compliquées, nous avons opté pour une version simplifiée :
Couper un petit carré blanc dans la diagonale;
Replier les 2 côtés, comme 2 petites oreilles;
Coller 2 triangles dos-à-dos
Et hop, une clochette
Matériel pour notre muguet en origami
Plier les feuilles du muguet
Rouler la tige du muguet
L’origami est une activité parfaite pour développer la motricité fine, la minutie (surtout avec des carrés de 2 cm) et la patience.
On colle les clochettes sur la tige au pistolet à colle. Et voila!
La bande sonore
Le temps du muguet, de Francis Lemarque bien entendu.
Allez, on vous laisse. On va faire un tour en forêt pour trouver du vrai muguet.
Avec ou sans clochette, nous vous souhaitons plein de bonheur pour l’année à venir.
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C’est le printemps… enfin presque. Le thermomètre peine à atteindre les 2 chiffres, mais la nature commence à s’activer. Les crocus et les narcisses colorent déjà la pelouse tandis que les tulipes et iris essaient de se faire remarquer et les fleurs de magnolias s’étirent dans leurs coques veloutées. Et surtout, les petites mésanges tournent autour des nichoirs. Youhou !
C’était donc un parfait moment pour parler de nids.
Le nid, côté art – découvertes et discussion
Pour cette activité, j’ai collecté une série d’images sur le thème du nid : des photos de nature, des œuvres d’art, des objets design, etc. Nous avons visionné ces diapos en papotant.
J’ai d’abord demandé aux lutins à quels mots leur faisait penser un nid : œuf, poussin, oiseau, douillet, chaud, naturel, petit. Pas de doute. Ils étaient inspirés.
Ce fut l’occasion de reparler des animaux ovipares, des mammifères, et des très rares mammifères ovipares (vous voyez de qui je veux parler ?). Et aussi des nids qui ne sont pas si petits. Saviez-vous que l’aire de l’aigle royal fait en général 2 à 3 mètres de diamètre ? Le plus gros nid connu est un nid de 6,1 m de haut pour un diamètre de 2,59 m.
(Souhaitez-vous decouvrir l’ensemble des œuvres que nous avons explorées? Enregistrez-vous sur la page de garde du blog. Je vous enverrai toute la présentation).
Parmi la sélection que je leur ai proposée, les lutins ont été particulièrement attirés par les tableaux de Magritte, surtout « Le Printemps ». Voici quelques commentaires de mes écolos en herbe :
Ciel bleu, feuilles vertes, œufs : c’est le printemps.
L’oiseau vit dans la forêt. C’est pour cela qu’il est couvert de feuilles. Cela montre où est sa vraie maison.
L’oiseau est libre.
Le nid et les œufs sont sur un mur construit par l’homme. Ils n’ont rien à faire là. C’est dangereux. L’oiseau ne peut pas couver. Le nid devrait être dans la forêt.
Magritte, Le Printemps
Et vous, que vous inspire ce tableau ?
Le nid côté jardin – une activité manuelle
L’an dernier, une famille de petites mésanges bleues a emménagé dans le jardin et pondus des œufs deux fois. Nous avons pu observer la ronde incessante des parents pour nourrir les oisillons et la première sortie des bébés. Et à l’automne, nous avons ouvert le nichoir pour le nettoyer et avons découvert le nid. Et la définition de douillet est devenue évidente : une accumulation de mousses, herbes, feuilles, poils, plumes, etc.
Cette année, nous avons voulu les aider (parce que bien entendu les mésanges n’attendaient que cela pour nicher). Nous avons donc préparé un « distributeur » de matériels.
Nous avons utilisé :
Une couronne en bouleau que j’avais faite l’an dernier avec des rameaux torsadés.
Des bouts de laine
Des herbes sèches
Des poils de lapin (contribution printanière de nos chers Roudoudou, Cachou et Petidoux)
Notre activité :
Nous avons enfilé les bouts de laine et les herbes entre les rameaux (pas trop serrés pour que les petits becs puissent les tirer, pas trop lâche pour que ça tienne quand il vente).
Nous avons tassé la fourrure toute douce sur la structure.
Nous avons suspendu le tout sur un arbre, près des nichoirs.
Tada ! C’est prêt ! Ne reste plus qu’à attendre que les oiseaux viennent..
Construire et decorer la couronne
Au jardin, la couronne attend les petites mesanges.
Nos découvertes et réflexions
En général, les discussions sur un thème artistique commencent de manière assez structurée, et puis on se laisse emporter par le flot de la discussion. Laissons-nous aller. Ce sont de très bons moments d’échanges où chacun y va de son anecdote.
Les enfants adoreraient avoir un gros nid plein de coussins.
Nous n’avons pas forcément les mêmes goûts que les oiseaux. Ce qui nous semblent douillet et invitant ne l’est pas forcement pour nos amis à plumes. Mais apparemment, nous apprécions tous la fourrure des lapins. Les poils, c’est top pour nos amis à plume.
Un distributeur de laine, ça apporte un peu de couleur dans le jardin, en attendant les vraies fleurs.
Deux couples de mésanges ont déjà emménagé !
Et vous, aimez-vous observer les oiseaux ? Partager vos astuces pour les attirer dans les commentaires.
Non, je ne prétends pas être la reine des neiges et je ne vais pas me mettre à chanter. Mais cet hiver a été particulièrement froid et il a fallu user de beaucoup de créativité pour trouver des avantages et apprécier l’extérieur. Comme j’étais toujours gelée – au contraire des garçons qui ont dû hériter de sang viking à la grande loterie génétique – je me suis dit qu’on pourrait aussi bien faire geler d’autres choses.
Et là m’a pris une grande nostalgie de mes années québécoises. C’est vrai qu’à l’époque, j’étais moins frileuse. (Presque vingt ans sous les tropiques, ça laisse des traces dans le baromètre interne). A l’époque, nous allions faire du ski de fond le week-end même quand les températures avoisinaient « moins beaucoup ». Nous savions nous habiller à la mode pelure d’oignon pour mieux supporter le froid. Nous avions toujours une pelle à portée de main pour déneiger l’entrée de l’immeuble ou la voiture (ça, pour le coup, ça ne m’a pas trop manqué). Et il y avait le carnaval de Québec.
Avez-vous remarqué ? Il y a des carnavals partout dans le monde, tous différents. Un des points qu’ils ont en commun, c’est que les gens du coin les trouvent fantastiques et font d’énormes efforts pour préparer et fêter, alors que les autres, les visiteurs, ont souvent du mal à comprendre les célébrations et à apprécier le fun. C’est ce que j’ai éprouvé la première fois que j’ai vu un groupe en maillot de bain se jeter dans un bain de neige par moins vingt degrés pendant le carnaval de Québec (alors que moi je me gelais les pieds et les mains même en version textiles thermiques multicouches). Par contre, pas besoin d’explications détaillée ou de longue initiation pour apprécier la beauté des sculptures de neige, et le palais en glace de Bonhomme (la mascotte du carnaval). Chaque année, une grande structure en glace, que l’on peut visiter, est érigée à l’entrée de la vieille ville. La nuit, qui arrive tôt, des spots projettent des lumières colorées à travers les parois translucides. C’est très froid (Bonhomme est bien couvert, et il a l’habitude), et très beau.
Retour à notre hiver européen. Nous avons aussi voulu jouer avec les couleurs, la lumière et la glace, mais nous avons opté pour une version moins grandiose de guirlandes de glace. Décorées de matériaux naturels et suspendues sous la galerie devant la cuisine, elles ont accroché les faibles rayons du soleil hivernal et mit un peu de peps et de gaité dans notre jardin endormi.
Nous avons utilisé :
Des moules en silicones (nous avons essayé d’autres supports aussi – des ramequins en verre, et des couvercles de pots de fromage blanc – mais quelle galère pour démouler)
Des peaux de clémentines, des branchettes de cyprès, des feuilles et boules de houx. Pleins d’autres éléments de décorations peuvent être utilisés : paillettes, petits cailloux, mini jouets, etc. Fouillez donc vos tiroirs et votre jardin.
De l’eau
Des bouchons en liège
De la ficelle
Notre activité :
Nous avons dispersé des décorations colorées au fond des moules.
Puis nous avons versé de l’eau doucement. Les décorations se sont mises à flotter (il a fallu en replacer certaines). Nous avons choisi de garder le côté orange des peaux de clémentines sur l’extérieur pour avoir une couleur plus vive, mais nous aurions aussi pu alterner.
Nous avons ensuite placé des bouchons de liège lesté avec de petites pierres pour créer des trous d’accrochage.
Une bonne nuit dehors, par température négative (ou au congélateur pour les chanceux qui ont un hiver doux), et le tour est joué.
Ne reste plus qu’à démouler le lendemain, à enlever les bouchons, et à accrocher à l’extérieur.
Les petites décorations dans les moules à mini kouglof ont fait une jolie guirlande. Mais notre favori est sans conteste le grand cœur glacé que j’ai accroché au matin de la St-Valentin.
Découvertes et réflexions :
Cette activité est adaptée à tous les âges. Les décorations peuvent être très simples ou plus élaborées en fonction du goût et de la patience de chacun.
Aller à la chasse au trésor dans la maison ou le jardin pour trouver des décorations fait partie du plaisir.
Certaines décorations flottent mieux que d’autres. C’est l’occasion de créer des couches.
Les bouchons restent en place dans quelques millimètres d’eau, mais doivent être lestés lorsque le niveau d’eau monte. Ah, la puissance de l’élément liquide ! Nous avons (trèèès) brièvement parlé de la poussée d’Archimède, mais il faudra que nous explorions ça plus en détail plus tard.
Il faut attendre que l’eau gèle. Nous avons pu observer la formation d’une fine couche de glace assez rapidement. Pour les plus impatients (c’est souvent le cas des plus petits), il peut être frustrant de ne pas avoir de résultat immédiat : on apprend la patience. Pour les plus autres, l’attente peut augmenter l’excitation. Même si on a tous déjà vu des glaçons, il y a un côté magique à découvrir les décorations le lendemain matin.
Les supports audio-visuels qui nous avons utilisés pour nous mettre dans l’ambiance :
Le globe terrestre pour localiser le Canada et la ville de Québec
Photos de sculptures de neige et de glace sur internet
Videos de la course de canots sur le St-Laurent gelé : Ça a beaucoup impressionné les enfants – il faut dire qu’il y a de quoi
Créativité : N.f., Pouvoir de création, d’invention (Le Robert)
J’aime cette définition parce que la créativité y est décrite comme un pouvoir…. Un pouvoir magique…
Car être créatif, cela signifie que l’on peut imaginer, voir au-delà de la réalité et du moment. C’est passer de merveilleux moments à regarder passer des animaux fantastiques dans les nuages. C’est aussi fabriquer des cadeaux originaux pour les amis (« Oh, tu as toujours de super idées »), ou développer un super spectacle pour la prochaine fête de famille (« Mais où va-t-elle chercher tout ça ? »). Enfin, et je trouve cela vraiment important, c’est se donner les moyens d’avancer dans la vie d’une manière qui nous correspond vraiment, sans suivre le troupeau, et de trouver nos solutions aux défis et difficultés que nous rencontrons.
Un avion en carton, construit à 6 mains, resultant de notre creativité , et incitant à inventer de nombreuses aventures.
La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une marraine fée ou un grand-père sorcier pour brandir ce pouvoir magique. Oui, c’est vrai certains naissent avec le cerveau en ébullition, ou avec des yeux bioniques qui détectent des lutins dans tous les creux de rochers, ou bien encore des doigts et oreilles enchantés qui produisent des mélodies envoutantes. Mais la créativité, ça se travaille, ça se développe, et c’est à la portée de tous. Il suffit d’y croire, et d’y travailler un peu aussi.
De nombreux livres et articles sur internet et dans les magazines proposent des listes de conseils pour stimuler nos cellules grises. Par exemple, être curieux, prendre soin de soi, rêver et s’ennuyer, contempler, avoir de multiples sources d’inspiration .. un jour je ferai une longue liste. Mais certains diront, je rêve toutes les nuits, et je ne me réveille pas avec plus d’imagination. Alors si vous prenez le temps de lire ce blog, je partagerai avec vous certains de nos jeux et activités (et ça, ça tombe pile dans la catégorie « avoir de multiples sources d’inspiration, eh eh !).
En attendant, je vous dévoile une formule magique … tadatadatada (roulement de tambour)
Le ridicule ne tue pas.
Et oui, pour être créatif, il ne faut pas avoir peur d’être et de penser différemment. C’est difficile au début. Et puis on s’habitue. Et plus tard, on apprécie et on est apprécié. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais je trouve que ça vaut le coup d’essayer.
Et pour vous, c’est important la creativité ? Avez-vous des trucs a partager? N’hésitez pas a nous en faire part dans les commentaires, ci-dessous.
A bientôt.
En aparté :
Quand Guilem a vu mes lettres décorées, il a voulu ecrire et decorer son propre mot. Il a choisi INVENTER. Mais dans son enthousiasme, il a oublié le N. Qu’à cela ne tienne. C’est un N cascadeur et de mauvaise humeur qui s’est harponné à son mot d’origine. Si ce n’est pas de la créativité, ça !
Quelle aventure ? Nous sommes en pleine pandémie. Où vais-je bien pouvoir aller, me demanderez-vous ? Et bien, ceci est le début de mon aventure sur internet. Voilà quelques temps que je tourne et retourne cette idée dans ma tête. Comme il faut un début à tout, voici officiellement ce début.
« DEBUT »
Je sais, je me répète un peu, mais comme il n’y aura probablement que ma maman et quelques bonnes copines qui liront ce poste, elles me pardonneront surement. Et si toi aussi, gentille lectrice, lecteur patient, tu me lis, merci d’avoir supporté ces 2 premiers paragraphes. Je te promets que ça va s’améliorer.
La difficulté, c’est que j’ai très envie de partager mon amour pour l’art, tous les arts. Et pour la culture, toutes les cultures. C’est très vaste. C’est difficile de décider par où commencer. (En même temps, un blog, c’est fait pour durer. J’ai assez de matière pour écrire pendant un moment.)
Nous avons vécu longtemps en Asie : les enfants avaient 8 et 4 ans lorsque nous avons quitté la Thaïlande. Nous avons rencontré des gens de cultures et religions très diverses, apprécié leurs cuisines, leurs artisanats, leurs façons de vivre et penser, participé à des festivals dans de nombreux pays.
Nous avons lu des livres sur des artistes célèbres, visité des ateliers d’artistes, des expos et des musées, regardé des vidéos, fait des activités créatives – beaucoup d’activités créatives, avec pleins de techniques différentes.
Les arts et cultures se sont invités dans notre cuisine, dans notre jardin, dans nos ballades, bref dans notre vie de tous les jours. Nous ne sommes pas très doués, experts en rien, mais qu’est-ce-qu’on s’amuse !
Rien qu’en ce moment, nous nous trouvons au cœur d’un méga tourbillon culturel. La semaine dernière, vous avons fêté le nouvel an chinois (bienvenus dans l’année du buffle) avec de délicieux plats asiatiques. Embrayage sur la St-Valentin, certes très commerciale et assez récemment fêté en Europe, mais qui me rappelle mes années canadiennes. En même temps, nous sommes en pleine période de carnaval. Et carnaval, c’est TRES important dans la région allemande où nous habitons. Mais pour mardi-gras, nous mangerons les ganses, une spécialité de ma région niçoise natale. A chaque fois, c’est l’occasion de discuter des diverses pratiques culturelles, de faire quelques activités manuelles (costumes de carnaval, papier maché, décorations de St-Valentin) et bien sûr de varier les plaisirs culinaires.
Alors, je vous propose de partager avec vous cette mosaïque colorée et créative dans laquelle nous évoluons. Les essai, découvertes, les pépites, et parfois les échecs fracassants. J’espère que vous vous amuserez autant que nous. Attachez vos ceintures pour un voyage dans le temps et à travers le monde. C’est parti !