Dans cet article, nous avons le plaisir de vous faire découvrir – quelques informations sur les traditions de l’Avent – comment nous avons créé notre couronne de l’Avent
L’Avent est la période qui débute le quatrième Dimanche avant Noël. Cela commence bientôt… oups, cela commence même aujourd’hui. Il est temps de se mettre au préparatifs.
Petite histoire (très) succinte de l’Avent
Avent vient d’un mot latin qui signifie arriver. On attent l’arrivée du Christ.
Dans la tradition chrétienne, la période de l’Avent est une période de célébration de la foi. A partir du cinquième siècle, les gens pratiquait même le jeûne trois fois par semaine. Mais cette pratique s’est perdue au cours du temps.
Progressivement, elle est devenue une période d’attente et d’espérance. C’est tout de même beaucoup plus gai.
L’un des symbole marquant de l’Avent est la couronne décorée de 4 bougies. Le premier dimanche on allume la première bougie. Le second dimanche on allume la première et la deuxième, et ainsi dessuite.
Cette tradition nous viendrait d’un Pasteur allemand, Johann Heinrich Wichern. En 1839, il avait développé cette ruse pour apprendre aux enfants de sa paroisse à patientier (et peut-être à compter aussi).
Dans ma famille dans le sud de la France, nous n’avions pas de couronne de l’Avent. Mais depuis que je suis entrée, par mariage, dans une famille allemande, j’ai découvert cette belle tradition. Et depuis que nous habitons en Allemagne, (et que les set de 4 bougies nous tendent les bras dès le début du mois de novembre), nous préparons notre couronne chaque année.
Ce fut bien entendu l’occasion d’une petite activité manuelle créative ce week-end.
Activité manuelle: la couronne de l’Avent
Pour notre couronne, nous avons utilisé:
Une assiette en metal émaillé (acheté dans une brocante il y a quelques années)
Un support pour les 4 bougies (aussi acheté en brocante)
Les 4 bougies (de la droguerie, c’est un article difficile à acheter d’occasion)
De la mousse (de la forêt)
Des pommes de pin (du jardin)
Des feuilles de houx (du jardin)
De la peinture acrylique dorée
De petites boules de Noël
Des petits flocons de neige en papier métallique doré
2 feuilles d’essui-tout
Nous avons découpé l’essui-tout au format de l’intérieur de l’assiette, et nous l’avons deposé dans le fond en le mouillant.
Nous avons positionné les bougies sur leur support, et le support dans l’assiette.
Nous avons placé la mousse dans l’assiette, sur l’essui-tout mouillé (la mousse supporte mieux de rester quelques semaines à l’intérieur sur ce papier humide. Bien sûr il faut le remouiller regulièrement.
Nous avons peint quelques feuilles de houx et pommes de pin à la peinture acrylique dorée. Les années précédentes nous avions aussi peint des marrons, des glands et des branchettes). Nous aimons explorer tout ce que la nature nous offre, et ici on a le choix.
On positionne les decorations selon nos envies du moment.
Et ce soir, (et tous les soirs de cette semaine) on allume notre première bougie. Cela nous permet de mieux supporter qu’il fasse nuit si tôt.
Je vous souhaite une bonne période de l’Avent. Ecrivez-mois dans les commentaires si vous aussi vous célebrez cette période et comment.
Dans cet article, vous trouverez: Notre delicieuse recette de creme de potiron Une petite activite creative: une citrouille en papier colle facon mosaique
Le temps se refroidit sérieusement. Plus que quelques jours pour faire des activités automnales avant qu’elles ne paraissent trop décalées. Nous nous sommes donc penchés sur le cas de la citrouille: légume de saison mais qu’on a tendance à oublié dans la déco une fois que la page Halloween est tournée.
En cuisine, c’est aussi un de nos legumes préférés. Rotie au four, revenue avec des œufs et du basilic, en potage crémeux (pendant longtemps, la “soupe jaune” a été la seule que le petit lutin acceptait sans râler): on pourrait en manger tous les jours. D’ailleurs, elle est tellement bonne et simple à faire (même les lutins peuvent la faire) que je ne peux que partager la recette.
Notre recette préférée de crème de potiron
Faire revenir un oignon, quelques gousses d’ail et une carotte dans une cocotte jusqu’à ce qu’ils caramélisent.
Mettre le potiron coupé en cubes dans la cocotte et couvrir de bouillon (si possible fait maison).
Saler et poivrer au goût
Passer au mixeur.
Ajouter un peu de crème fraiche et de persil frais sur le dessus.
Servir avec du pain frais, des grains de tournesol roties et des bouts de bacon croustillants.
Ca vous donne envie d’essayer?
Activité creative: Collage citrouille
Pour cette activité, nous avons utilisé :
Papier A4 épais
Papier journal
Peintures acryliques
Crayon à mine
Colle blanche
1. Tout d’abord, nous avons peint un fond pour notre citrouille sue la feuille A4. C’était l’occasion de retravailler la technique du degradé, en partant de la couleur la plus claire et en ajoutant progressivement des touches plus foncées.
2. Pendant que le fond séchait, nous avons peint des sections de papier journal. C’était l’occasion de decliner toute une gamme de couleurs chaudes en mélangeant nos couleurs de base: des jaunes, des oranges, des rouges, des marrons et un peu de vert. Ca fait un joli ensemble, n’est-ce-pas?
3. Pendant que le journal coloré séchait, nous avons dessiné au crayon une forme de citrouille sur le fond enfin sec (et hop, c’est super bien organisé ce va-et-vient). Nous avons juste tracé les contours des différentes tranches du legume, en laissant un petit espace entre 2 tranches. Le plus compliqué était de reproduire la perspective sur ce fond assez sombre.
4. Puis nous avons déchiré le journal en petits morceaux. Et nous avons collé les morceaux dans les différentes sections en mélangeant les couleurs. Cela fait un peu comme une mosaique. Les petis espaces laissent apparaître la couleur du fond et donne une impression de relief.
5. Et voilà: un collage toujours de saison, qui permet de travailler la patience et la dextérité mortice, et qui envoie une belle touche colorée dans la decoration.
Dans ce blog, vous découvrirez : – Comment nous fêtons Halloween – Comment nous avons créé un livre rigolo avec des monstres à gogo
C’est Halloween !
Cela n’aura échapper à personne, nous arrivons à la fin du mois d’octobre. Et à cette période de l’année, il se passe un phénomène botanique étrange. Les arbres perdent leurs feuilles mais les citrouilles fleurissent partout. Et en plus elles prennent des formes très étranges. Halloween se profile à l’horizon.
Halloween a beau être une fête anglo-saxonne, chaque année elle semble devenir plus populaire… En Allemagne, les gens célèbrent la Denke Fest, pour remercier la nature des généreuses récoltes qu’elle nous a fournie. Paille et citrouille sont au rendez-vous. Mais clairement, le jack-o-lantern, la citrouille taillée et illuminée est de plus en plus populaire.
J’avoue que chaque année nous succombons au plaisir de faire entrer sorcières et fantômes dans la maison Pas d’araignées par contre… j’ai mes limites et nous avons assez de vraies araignées partout à l’intérieur. Elles semblent pousser plus vite que la poussière, et ce n’est pas peu dire. Donc nous sculptons notre citrouille. Et nous composons un dîner spécial avec des doigts de sorcières, des « vers de terre » et autres gourmandises bien peu ragoutantes.
Activité créative : notre livre de monstres
Voici un petit projet créatif pour convoquer toute une galerie de monstres à venir célébrer avec nous.
Pour cette activité, nous avons utilisé :
des feuilles de papier A4 (nous en avons pris 6)
une feuille de papier cartonné
des crayons de cire
des feutres noirs
des agrafes
J’ai tracé 4 zones horizontales sur une feuille en laissant une marge sur le côté. La marge permettra d’assembler les dessins ensemble.
J’ai dessiné un ovale sur une feuille et l’ai copié sur les 5 autres. Cette forme servira de repère. Il est important qu’elle se superpose bien sur chaque feuille.
3. Nous nous sommes mis d’accord sur le fait que les yeux seraient dans la deuxième zone et la bouche dans la troisième.
4. Nous avons ensuite chacun laissé libre cours à notre imagination. Monstres horribles, monstres rigolos, monstres sanglants… Les couleurs y ont mis des émotions et les feutres ont fait ressortir les détails.
Dites-moi en commentaire lequel vous préférez ?
5. Nous avons ensuite agrafé les 6 dessins ensemble. J’ai découpé les 4 zones. Et c’est parti pour créer des mélanges décapants et hilarants.
Dans cet article, vous trouverez: – Une de nos sources d’inspiration pour le land art et le beach art – Nos œuvres créatives à la plage : tableaux figuratifs, bonhommes de sable et mandalas – Une réflexion sur ce que nous aimons et apprenons avec le beach art
Land art et beach art
Depuis les années 60, de nombreux artistes ont exploré un nouveau concept d’art : le Land Art. Ces œuvres utilisent des matériaux naturels : du bois, des rochers, des la végétation. Souvent, elles sont éphémères et s’inspirent de l’environnement dans lequel elles sont créées.
Les plages (beach en anglais), surtout celles des sables, ont attiré certains de ces créateurs. Nous sommes tombés sur cet article qui présente 10 artistes contemporains qui déploient leur art sur la toile naturelle des plages du monde. Imaginez la vision et les efforts nécessaires pour imaginer et réaliser des œuvres gigantesques avec des outils aussi simples qu’un râteau ou des pneus. Admirez la détermination pour gagner la course contre la marée… et ensuite la voir avalée par les flots.
A la plage : nous aussi nous faisons du beach art
Comment s’occuper en vacances sur une plage ? Il est possible de se baigner, de bronzer, de lire, de jouer au ballon, ou de faire des châteaux de sable. J’ai toujours adoré les châteaux de sable. Pour notre premier anniversaire de mariage, mon mari m’a offert un seau et des pelles (c’était un clin d’œil bien entendu). Et depuis, avec les lutins, nous avons creusé d’innombrables tunnels et monter une multitude de tours.
Depuis quelques temps, nous avons ajouté le beach art à notre set d’activité. L’objectif est simple : nous amuser en créant des œuvres naturelles.
Nous ramassons des matériaux naturels trouvés sur la plage. En fonction des plages, nous trouvons des galets, des coquillages, des algues, des branches, des bouts de verre poli, etc.
Parfois, nous choisissons un sujet figuratif. Comme sur cette plage de la mer baltique où nous avions envie de faire une sirène, ou cette représentation de la fable Le Corbeau et Le Renard
Le plus souvent, nous nous laissons guider par ces matériaux. Y voyons-nous une forme, une histoire ? C’est le cas de cette branche tordue et de ce galet triangulaire qui sont devenues un cheval galopant.
La sirene de la Baltique
Le corbeau et le renard
Cheval galopant
Le singe
La chouette
Beach art de Noël : des bonhommes de sable
Connaissez-vous « Frosty the snowman » ? (Frostry le bonhomme de neige). C’est un personnage de dessin animé des années 1960. La chanson du film passe en boucle durant la période de Noël avec d’autres classiques anglo-saxons. Nous avons passé notre dernier Noël en Thaïlande à la plage. Bien entendu, il est difficile de faire des bonhommes de neige en Thaïlande. Mais nous avions envie d’être un peu dans l’ambiance de Noël. Alors pour compenser, nous avons fait des bonhommes de sable. Cela nous a donné l’occasion de nous essayer au beach art en 3D. Jour après jour, nous avons créé toute une série de Frosty, et même une petite histoire : Frosty a rencontré une belle madame de sable lors d’un bal tropical, ils se sont mariés et ont eu plein de petits bonhommes de sable. Ce fut une belle expérience créative.
La sorviere des sables
La fee de la plage
Frosty danse avec sa belle
La famille de Frosty
Beach art méditatif : les mandalas de sable
Dernier en date dans notre exploration du beach art : le mandala. Nous avons combiné un exercice de symétrie avec un de graphisme. Nous avons tracé une ligne pour séparer notre cercle en 2 et dessiné des formes symétriques chaque côté de cette ligne. Ensuite, nous avons décoré chaque section avec des motifs différents : points, lignes courbes ou zig-zag. Enfin, nous avons souligné les lignes principales avec de petits galets de couleurs assorties. Ça vous plaît ?
Ce que nous aimons et apprenons avec le beach art ?
Ça nous occupe bien sur la plage : c’est l‘occasion de se lancer dans une petite activité entre 2 baignades.
Nous aimons manipuler les matériaux naturels.
Le beach art est réalisé à partir de matériaux trouvés sur place et de ce qu’ils nous inspirent. Nous ne savons pas à l’avance ce que nous allons trouver. Cela stimule donc la créativité sur plusieurs niveaux. C’est aussi un bon entraînement à l’upcycling (même si ce que nous utilisons ne sont pas des déchets que nous avons produit)
Aligner des petits cailloux pour un mandala, c’est excellent pour la concentration. Il faut sélectionner des cailloux de taille et de couleur similaires, les placer sur la ligne sans abimer les autres motifs.
Le beach art permet de travailler avec les textures et en 3 dimensions. – Un bâton peut se poser à plat, sur un autre ou se planter dans le sable. – Le sable peut se lisser, se creuser, se modeler.
Le beach art est éphémère. Les enfants ont tendance à accumuler leurs œuvres. Mais comme on ne peut pas emporter la plage avec nous, il n’y a pas d’accumulation. On prend une belle photo en souvenir et c’est tout. Cela permet aussi d’apprendre à se séparer de ce que l’on a (et j’espère d’apprendre à gérer les frustrations la prochaine fois qu’un lutin devra se séparer d’un jeu ou d’un objet)
Alors, le beach art, ça vous inspire ? Partagez donc avec moi vos création.
Dans cet article, – nous vous présentons nos tableaux célèbres préférés avec des coquelicots. – nous vous expliquons comment nous peignons de jolies cartes coquelicots avec du jus extrait des pétales rouges.
L’été, j’ai toujours beaucoup aimé les objets décorés avec des coquelicots. Des nappes, des torchons, de la vaisselle, etc. Ces grosses taches rouge vif, ça illumine un intérieur. Mais ce n’est que depuis que nous avons emménagé dans notre nouvelle région, nous avons découvert de pleins champs de coquelicots. C’est magnifique !
Les coquelicots dans l’art
De nombreux artistes ont été inspirés par les magnifiques pétales rouges.
Mes préférés sont ceux de Claude Monet et de Georgia O’Keefe.
Dans son tableau de 1873, Les Coquelicots, Claude Monet a représenté 2 femmes et 2 enfants en promenade dans les champs. Tout un pan de colline est couvert de beaux coquelicots d’un rouge chatoyant. Bien sûr, les coquelicots ne sont que des taches colorées irrégulières, mais on ne peut s’y méprendre. Ca ne vous donne pas envie de courir au milieu des fleurs et des herbes ?
Les coquelicots de Georgia O’Keefe (« Oriental Poppies ») sont une grande toile de 101 x 76 cm J’aime la manière dont Georgia O’Keefe peint ces fleurs en très gros plan et vues de dessus, alors que la plupart des natures mortes sont peintes en coupe ou en pied. Les fleurs sont si grosses qu’elles remplissent et même dépassent de la toile. Qui aurait pensé qu’une fleur si délicate puisse être à la fois si imposante et si élégante ?
Activité créative : Peinture avec des coquelicots
Malheureusement, le coquelicot n’aime pas être coupé. En vase, il ne tient pas plus d’une journée. Donc depuis quelques années, dès que c’est la saison, nous récoltons des coquelicots et expérimentons comment les garder plus longtemps avec nous. Nous avons déjà essayé de faire du sirop pour la toux (ce sera l’objet d’un autre article). Cette année nous avons testé la peinture.
Faire du jus de coquelicots
Nous avons suivi les instructions du blog de Nature-Autonomie. Les pétales de coquelicots sont douces, très douces. Nous les avons détachées du pistil. Guilem les a patiemment pilées dans un mortier avec un peu d’eau. Le jus commence à sortir facilement. L’aide d’un adulte peut être nécessaire pour extraire tous les pigments. Et voilà ! Nous nous sommes retrouvé avec un fond de pot d’une aquarelle très naturelle. La couleur est beaucoup moins rouge que la fleur. On obtient plutôt un rouge très foncé tirant sur le violet, tout de même très jolis.
Peindre des coquelicots très zen.
J’ai trouvé cette idée sur le compte Instagram de @cahiers_sauvages. Nous avons utilisé des cartes en carton épais (j’ai coupé des feuilles A4 en 4). Ensuite, nous avons déposé quelques ronds irréguliers sur la carte avec notre « aquarelle ». La couleur doit être assez épaisse. Puis nous avons relevé nos cartes pour laisser couler le surplus de peinture. Les lignes ont créé des tiges. Il ne restait plus qu’à attendre que la couleur sèche. Finalement, nous avons appliqué quelques touches de noir pour évoquer le pistil.
Peindre ces cartes ne prend que quelques minutes, mais le résultat est tout-à-fait sympa.
Il fallait voir la tête de Guilem lorsque les premières tiges sont apparues et qu’il a « vu » les fleurs qu’il venait de peindre. Il était vraiment surpris. Mais après, il a voulu peindre une nouvelle carte, et une autre… 6 d’affilé. Et il ne s’est arrêté que parce qu’il n’y avait plus de cartes. Maintenant, nous avons une belle réserve.
Des coquelicots façon Georgia O’Keefe
En nous inspirant de Georgia O’Keefe, nous avons peint de gros coquelicots vus du dessus. Nous avons déposé plusieurs grosses tâches irrégulières sur la carte. Elles se chevauchaient les unes avec les autres, en laissant un petit espace blanc au centre. Les différentes couches et leurs irrégularités ont créé l’impression de chiffon des jolies pétales rouges.
Une fois la fleur principale sèche, nous avons tamponné un peu de peinture acrylique jaune dans la partie blanche, puis quelques points noirs pour représenter les étamines. Pas mal non ?
Alors., dites-moi en commentaire lesquels vous préférez: coquelicots zen ou en gros plan ?
Dans cet article, vous découvrirez à quel point nous aimons les insectes. Nous les admirons dans la nature et en art, et nous allons même jusqu’à leur construire un petit hôtel confortable dans notre jardin.
Ces insectes si élégants, dans la nature et l’art
A quoi reconnait-on les insectes ? Les caractéristiques les plus fréquemment citées sont qu’ils ont ont 6 pattes, et sont petits. Et comme ils sont petits souvent, s’ils n’ont pas de jolies couleurs comme les papillons ou certains scarabées, souvent nous ne les regardons pas de très près.
Heureusement, certains artistes ont pris le temps de les observer. C’est le cas du peintre chinois Shi Tao au XVII siècle. Il a réussi à capturer la finesse d’une guêpe, l’élégance d’une mante religieuse ou la puissance d’un lucane, en quelques coups de brosses et en noir et blanc.
Nous avons essayé de reproduire ses insectes à l’aquarelle. Le trait du peintre semble si simple, et pourtant, il est difficile de reproduire son élégance.
Les insectes sont nos amis
Les petites bêtes, elles nous fascinent ou elles nous font peur. Pour les lutins, c’est plutôt la fascination. Depuis qu’ils sont tout petits, ils attrapent toutes les petites bêtes qui rampent et qui volent.
Il y a quelques années, lors d’une balade, Evan s’était pris d’affection pour un criquet. Il avait marché pendant un bon moment avec son cricket Jimini (il avait même eu le temps de lui trouver un nom) sur l’épaule. Et ce fut un déchirement au retour à la voiture.
A côté de la maternelle de Guilem, il y avait un champ de pomme de terre, et tous les jours nous allions chercher quelques doryphores pour les élever à la maison. Je suis certaine que le propriétaire du champs était plutôt satisfait de nos incursions. Par contre, j’ai eu des doryphores dans la maison pendant un moment, y compris au printemps suivant.
Lorsque nous jardinons, c’est un peu la compet à qui trouvera le ver de terre le plus long. Et bien entendu, il n’y a pas une coccinelle qui passe près de chez nous sans se faire remarquer, admirer, photographier.
Donc quand Guilem a reçu un hôtel à insectes à construire lui-même pour son anniversaire, il a sobrement déclaré :
Les insectes du jardin vont être contents et j’aime faire plaisir aux insectes.
Construire un hôtel à insectes
Le matériel pour construire un hôtel à insectes
La boite que Guilem a reçu (un kit de la marque Rayher) contenait presque tout le matériel nécessaire :
7 plaques de bois pour former le fond, les côtés, le toit et les séparations de l’hôtel. Ces plaques sont prédécoupées, à la bonne taille et avec les biseaux nécessaires. De petits trous sont aussi percés pour faciliter le clouage.
De petits clous
Des rondins de bois percés de trous, des pailles et de petits bambous.
Et même des graines de plantes qui attirent les abeilles à planter une fois que l’hôtel est construit.
Nous avons sorti :
Un petit marteau
De la colle à bois
Un étau
La construction de l’hôtel à insectes
Guilem a d’abord collé les 2 plaques du toit. Puis il a cloué le fond et les côtés. Enfin, il a collé les séparations et a cloué celle du bas. Les trous facilitent le clouage. C’est certainement un avantage pour les petites mains. Mais il faut tout de même tenir le clou et le marteau, et frapper suffisamment fort et droit. Quelques clous ont plié. Et puis le lutin a pris le coup (c’est le cas de le dire). C’est donc un véritable exercice de bricolage.
Avec le marteau, il a enfoncé l’étagère intermédiaire. Comme les côtés n’étaient pas parfaitement ajustés, nous avons sorti la colle et un étau. Cela a suffi à redresser le cadre. Après un temps de séchage (patience, patience…), nous avions maintenant une jolie structure à 2 niveaux.
Garnir l’hôtel à insectes
Nous pensions que remplir l’hôtel serait la partie facile…. Hmmmm… Et bien en fait, c’est plus facile à dire qu’à faire. Après avoir collé les rondins, c’est à 4 mains que l’hôtel s’est garni : 2 qui placent les pailles et 2 qui les tiennent pour qu’elles ne glissent pas. Après quelques essais ratés, le duo a trouvé son rythme et l’hôtel s’est rempli.
Le kit Hôtel à insectes : notre verdict
Voici donc un merveilleux château pour nos petites abeilles et autres insectes du jardin. Construire l’hôtel était un exercice intéressant : la matériel était bien préparé mais la construction présentait néanmoins quelques défis manuels pour les petites mains. Et Guilem a découvert comment on utilise un étau.
Maintenant, nous attendons avec impatience les premiers invités. A votre avis, quels insectes emménagerons en premier ? Laissez-nous vos avis dans les commentaires, et nous vous tiendrons au courant.
Dans cet article, vous trouverez toutes les étapes de la préparation de la fête d’anniversaire de mon fils sur le thème de Minecraft, et comment nous avons transformé un jeu vidéo en une expérience pleine de jeux et d’apprentissages pratiques.
Anniversaire à thème : Minecraft évidemment !
Comme beaucoup d’enfants, les lutins n’ont que Minecraft dans la tête et la bouche. Les temps d’écrans sont limités (le soir, entre la douche et le dîner). Et pourtant : ils parlent de Minecraft, vivent à travers Minecraft, dessinent des personnages de Minecraft, écoutent de la musique Minecraft, etc. Je sais bien que ce n’est pas le pire des jeux vidéo, pas vraiment violent, plutôt créatif même. Mais je n’aime pas vraiment le graphisme tout en cubes. J’ai beau me dire que ça fait partie de la culture de leur génération, je frôle régulièrement l’overdose. Pourtant, pour l’anniversaire de Guilem, il aurait été difficile de choisir un autre thème cette année. Donc, en avant pour un anniversaire Minecraft.
Préparation de l’anniversaire Minecraft
Collecter des informations sur Minecraft
Je trouve que les enfants profitent mieux de leur fête d’anniversaire quand ils sont impliqués au moins en partie, dans les préparatifs. Régulièrement, nous avons cuisiné ensemble ou préparé des décorations. Cette année, il était d’autant plus important que les lutins mettent la main à la pâte puisque je n’avais pas vraiment de connaissances sur le thème. J’ai donc eu droit à quelques leçons en bonne et due forme sur les personnages principaux, et leurs rôles et actions dans le jeu. Les lutins ont aussi établi des listes de vocabulaire typique de Minecraft, pour que mous puissions saupoudrer la fête de détails authentiques. Je m’en suis servi pour le buffet et un jeu de mime.
J’ai aussi trouvé un site avec beaucoup d’information : le Minecraft wiki . Ce site existe en plusieurs langues. Et comme nos invités parlent français et allemands, et que les lutins connaissant le vocabulaire du jeu en anglais, j’ai pu trouver les traductions sans trop de difficulté. (Ouf !)
Une invitation Minecraft
Un visage de creeper, quelques mots avec la police Minecraft, le tout imprimé sur du papier vert (comme un creeper). C’était simple, rapide, efficace. Les enfants invités ont tout de suite identifié le thème. Et les parents avaient toutes les infos nécessaires pour confirmer et arriver jusqu’à nous. Ce n’est peut-être pas notre invitation la plus jolie (souvenir ému du temps où je photoshopais les enfants dans des décors liés au thème de la fête), mais c’était certainement la plus efficace.
Préparer un décor Minecraft
Un des aspects positifs de Minecraft est que les décors ne sont pas trop compliqués à faire. Avec quelques boites, on peut rapidement créer des éléments décoratifs tout-à-fait appropriés au thème.
Guilem a peint de grandes affiches avec une tête de zombie et un creeper – un excellent exercice de traçage de lignes et angles droits.
J’ai téléchargé une police de nom de Minecraft (original, non ?) pour préparer une banderole et des étiquettes avec des lettres pixelisées dans le thème du jeu.
Je n’ai pas trouvé de ballons cubiques. J’en ai trouvé des ronds, normaux. Personne ne s’est plaint parmi les « spécialistes » invités.
Préparer de petites surprises pour les invités
Les enfants invités apprécient toujours repartir avec un petit souvenir de la fête. J’ai donc préparé de petits sachets en papier avec des friandises, un surligneur à paillettes, des gommes « Légo » (donc cubique), et de petits Post-it (des carrés). Les enfants pouvaient aussi repartir avec les pailles métalliques et les pistolets à eau distribués pendant la fête.
Fabriquer une piñata Minecraft
Guilem voulait absolument une piñata. J’avoue que je ne suis pas très fan. J’ai toujours un peu peur que les enfants se blessent avec le bâton ou en se précipitant pour attraper des surprises. J’ai donc décider de remplir la piñata avec les sachets de surprises pour que les petits invités n’aient pas besoin de se battre pour recevoir leur part du butin.
Ayant résolu ce sujet d’inquiétude, nous avons pu nous lancer dans la réalisation de cette piñata d’anniversaire. J’ai évité les quatre faces d’un cubi de 5 litres de jus de pomme. Nous avons ensuite recouvert la boite de papier mâché, en prenant bien garde de laisser un côté ouvert pour y glisser les surprises. Guilem a réalisé les premières couches, sur 2 après-midi. J’ai ensuite pris le relais pour lui ménager un élément de surprise. Les sachets surprises entassés dans le corps, une dernière couche de papier mâché pour fermer le tout. Quelques cordelettes pour pendre la piñata. Et un décor de Ghast. Il semble que ce soit un personnage méchant dans Minecraft dans tout le monde sera content de lui taper dessus. Et puis un Ghast est un cube blanc avec des yeux et une petite bouche noirs, des larmes grises et de petites tentacules, donc ce n’est pas trop difficile à réaliser. Et je trouve ça plutôt rigolo, ces petites tentacules. Comme j’avais un deuxième cubi, j’ai donc fait un deuxième, Ghast (sans papier mâché). Et hop, un décor en plus.
Un gâteau d’anniversaire creeper
J’ai des moules presque carrés : donc pour un anniversaire Minecraft, c’était parfait. J’ai fait cuire la veille 2 gâteaux au chocolat. Le matin de la fête, je l’ai ai posés l’un sur l’autre avec une épaisse couche de chocolat fondu entre les 2, pour les coller et renforcer le goût chocolaté (vu qu’il n’y avait « que » 200 g de chocolat noir par gâteau). L’épaisseur donnait aussi un peu plus l’impression de cube. J’ai ensuite décoré le dessus et les côtés avec une mosaïque de pâte d’amande blanche, vert clair, vert foncé et marron pour former un visage de creeper. Voilà ! Je viens de décrire le décor en une phrase de 2 lignes. Dans la réalité, cela m’a pris presqu’une heure pour avoir les bonnes couleurs, découper les petits carrés et monter la mosaïque. Pour les couleurs vertes, j’ai ajouté du colorant alimentaire à la pâte d’amande verte (un peu pour le clair et plus pour le foncé). Pour le marron/noir, j’ai trempé la pâte d’amande blanche dans du chocolat fondu. Badigeonner le dessus du gâteau de chocolat fondu aide aussi à coller le décor. C’était loin d’être régulier et parfait. Mais Guilem et les enfants avaient la bouche grande ouverte quand ils l’ont vu.
J’aime beaucoup notre jardin. Mais avec une petite douzaine d’enfants, il fait vite étriqué. Donc j’ai préféré avoir une série de jeux pour essayer de garder ce petit monde sous contrôle, du moins pendant un temps. Nous avons alterné les jeux en intérieur et en extérieur pour éviter la surchauffe des corps (c’était un des rares jours chauds de ce début d’été) et des esprits. Nous avons organisé les jeux en équipes pour que les invités du village et ceux de l’école fassent rapidement connaissance.
J’aime beaucoup notre jardin. Mais avec une petite douzaine d’enfants, il fait vite étriqué. Donc j’ai préféré avoir une série de jeux pour essayer de garder ce petit monde sous contrôle, du moins pendant un temps. Nous avons alterné les jeux en intérieur et en extérieur pour éviter la surchauffe des corps (c’était un des rares jours chauds de ce début d’été) et des esprits. Nous avons organisé les jeux en équipes pour que les invités du village et ceux de l’école fassent rapidement connaissance.
Dans Minecraft, on construit avec des blocs. Dans la vraie vie, c’est merveilleux : on peut faire pareil. Chaque équipe a reçu une pile de blocs en bois genre Kapla avec l’instruction de construire la tour la plus haute.
Les enfants ont ensuite demandé à construire la plus belle tour. Bien entendu, le jury a accepté (et tout le monde a reçu le score maximal pour leur prestation esthétique. Bravo les architectes !)
Les portraits Minecraft
On y développe : créativité, collaboration
Les personnages de Minecraft sont pixélisés. J’avais trouvé des petits Post-it presque carrés en vert, jaune et rose. Sur une grande feuille, chaque équipe a donc créé un personnage en Post-it, soit des portraits, soit en pied.
Jeu de mime Minecraft
On y développe : créativité, expression corporelle
Un jeu de mime assez classique, où les équipes devaient mimer des actions qui ont lieu dans le jeu vidéo, e.g. construire un end-portal, tuer un ender-dragon, creuser pour obtenir des blocs, etc. Si vous ne comprenez pas de quoi je parle, rassurez-vous, moi non plus (d’où l’importance de préparer le jeu à l’avance avec Evan). Mais les enfants, eux, savaient, et c’est le plus important.
La quête des diamants
On y développe : observation, persévérance
Apparemment, dans Minecraft on trouve des diamants plus facilement que dans la vraie vie. Pour ce jeu, j’avais imprimé et collé sur du carton 24 diamants que j’ai cachés dans le jardin. Les petits mineurs devaient bien sûr chercher ces diamants. Ils en ont rapporté 19. C’est déjà pas mal. Honnêtement, je ne me rappelle même plus où je les avais cachés. Les diamants manquants ressortiront bien un jour, ou bien fondront sous la pluie.
La danse des zombies
On y développe : concentration, expression corporelle
De loin, le jeu le plus populaire. Les enfants dansent comme des zombies pendant une chanson. Pour cela j’ai utilisé la playlist Minecraft de Guilem. Dès que la musique s’arrête, tout le monde se fige. Ceux qui bougent sont éliminés. Nous avons fait quelques tours, et les petits zombies auraient bien continué.
La course des mineurs
On y développe : rapidité, coordination, agilité
Dans Minecraft, on mine (c’est la moindre des choses). Nous avons donc organisé une course de relais de mineurs. Chaque équipe envoie un mineur équipé d’une cuillère creuser la mine (un seau de sable). Les mineurs rapportent leur cuillère pleine de sable (sans en renverser si possible) et la vide dans le pot de l’équipe. Ils passent la cuillère au mineur suivant de leur équipe, et ainsi de suite. Quand les mineurs ont l’air trop épuisé, on arrête le jeu et on pèse les pots pour savoir quelle équipe en a le plus.
La chasse aux creepers
On y développe : précision, agilité, concentration
Un jeu de chamboule-tout version Minecraft. Un creeper (une boite en carton décorées avec le fameux visage vert) est sur la montagne (c’est-à-dire sur le haut du tobogan). Les équipes doivent le faire tomber dans la cascade de lave (notre tobagan est jaune) en lançant des balles de tennis.
La piñata Ghast
Pas de pitié pour le ghast. Il était plus solide que prévu mais il n’a pas survécu à 2 attaques des villageois acharnés (chacun son tour tout-de-même, par sécurité). Chacun a donc reçu sa surprise.
Le buffet Minecraft
Les joueurs ont beaucoup consommé de potions de saut (jus d’orange), de soin (jus de pomme), de régénération (eau) durant l’après-midi, ainsi que plusieurs snacks (chocolat, carottes) pour remplir leur barre de faim. Bien entendu, le clou du buffet fut le gâteau au chocolat, que nous avons apporté un peu tard (tout le monde était bien trop occupé avant) mais qui a été fort apprécié.
Anniversaire Minecraft : le bilan
C’est la plus belle fête de ma vie.
Personne n’a pleuré, ne s’est blessé, ne s’est mis en colère. Il y a eu beaucoup de bruit, mais c’était des cris de joie. Que demander de plus ?
Tous les enfants ont dit à leurs parents « mais tu viens me chercher trop tôt ». Encore un bon signe.
Guilem a déclaré : c’est la plus belle fête de ma vie. Il n’a que 8 ans. J’espère qu’il aura d’autres occasions de célébrer au moins aussi bien. Mais j’avoue que ça fait plaisir d’entendre ce genre de commentaires. Ça valait le coup de passer quelques après-midis et soirées à préparer.
La fête est terminée. J’avoue que nous avons bien eu besoin du dimanche pour récupérer. Mais ça en valait la chandelle. J’ai vraiment aimé préparer avec mes deux lutins. Evan a beaucoup aidé pendant la préparation et les jeux. Et Guilem s’est fait un plaisir d’expliquer les règles à ses copains. Je pense que l’on peut qualifier l’évènement de succès.
Qu’en pensez-vous ? Ecrivez-moi dans les commentaires le jeu auquel vous auriez aimé jouer.
Dans cet article, vous trouverez : – Notre mini incursion dans le monde des Arts Premiers du Musée du Quai Branly – Une idée d’activité créative : Comment réaliser des fétiches à vœux avec les enfants.
Evan a récemment participé à un projet d’art au collège sur le thème des fétiches à vœux et poupées à rêves.
Les fétiches sont ces objets auxquels on attribue un pouvoir magique pour en retirer des bénéfices ou une protection. Ce sont des objets répandus chez les animistes, moins en Occident, et pourtant, cette idée de pouvoir magique fait rêver, n’est-ce-pas ? Nous avons donc décidé d’y croire, au cas où (ça ne peut pas faire de mal…).
L’objectif de l’activité d’arts plastiques était de de réaliser un objet en 3-D, capable de tenir debout. Cet objet devait invoquer un super pouvoir ou conjurer une peur. Cette invitation était bien trop tentante pour que je résiste à son appel. Le devoir d’arts plastique s’est transformé en mini atelier créatif familial où chacun de nous a réalise SON fétiche à vœu. En introduction à cette activité, nous sommes allés chercher de l’inspiration dans les œuvres d’arts premiers.
Découvrir les arts premiers
Avant la covid, j’ai eu la chance de visiter le Musée du Quai Branly à Paris. Que de merveilles ! Le musée nous emporte dans un véritable tourbillon des cultures, des croyances et savoirs, et de la créativité du monde. Avec les lutins, nous avons regardé quelques photos de cette visite. Pour une meilleure protection et conservation, le musée est très sombre et de nombreuses pièces sont dans des vitrines en verre. Les photos ne sont malheureusement pas de très bonne qualité. Mais elles sont les témoins de la puissance et de la diversité de ces objets rituels. Et même derrière le reflet d’une vitrine, ces cranes et ces figures sont vraiment impressionants, vous ne trouvez pas ?
Figure de societe secrete Iniet, en Papouasie Nouvelle Guinee
Masque de Melanesie pour celebrer le passage des morts du monde des vivants a celui es esprits.
Vous pouvez découvrir d’autres exemples, en particulier de masques, dans mon article “Masques et effrayants protecteurs”. (et les photos de cet article sont prises par quelqu’un de beaucoup plus doué que moi pour la photo d’œuvres d’art.)
Activité créative : Fabriquer des fétiches
Les matériaux que nous avons utilisés
Des rouleaux de papier toilette
De la peinture, des crayons
Des chutes de tissu
Des éléments décoratifs : laine, fil de fer
Du papier
Processus créatif et fabrication des fétiches
Formuler notre vœu. – Je souhaitais en appeler aux esprits pour continuer à développer ma créativité. – Evan aimerait bien avoir le super pouvoir de voler. – Quant à Guilem, son vœu est que tous ses vœux se réalisent (malin comme un singe, celui-ci !)
Identifier des caractéristiques qui peuvent illustrer nos souhaits, et choisir des éléments visuels décoratifs qui illustrent ces caractéristiques. – Créativité : J’ai choisi de représenter la diversité des sources d’inspiration par une multitude de couleurs et matières : j’ai donc choisi un tissu bayadère et de la laine. – Voler : Il fallait des matériaux légers ou symbolisant l’air et le ciel pour permettre au fétiche de s’élever. Evan a donc ramassé des plumes, choisi des motif de nuage et le couleurs bleu et jaune du ciel et du soleil, et du fil de fer fin rappelant les antennes des insectes. – Une multitude de vœux : Guilem a choisi de mettre en avant le symbole de l’infini, un genre de huit couché et aplati représentant un cycle ininterrompu.
Réaliser les fétiches – Pour stabiliser les fétiches, nous avons rempli le rouleau de papier toilette de papier roulé en boule. Le poids du papier permet de garder les rouleaux droits sans tomber. – Les corps ont été décorés de diverses manières : peint, recouvert de tissu et laine (façon jupette) ou recouvert d’un papier où le motif a été dessiné auparavant. – Evan n’a pas réalisé de tête pour son fétiche. Les antennes en fil de fer symbolisent le haut du corps. Pour celui de Guilem et le mien, nous avons utilisé du papier pour donner une forme de tête. Nous avons roulé des boules de papier (un peu en forme de poire). Nous avons inséré le côté plus fin dans le rouleau de papier toilette, coincé avec le papier de remplissage du corps. Puis nous avons ensuite enroulé cette boule dans des chutes de tissu blanc. Guilem aimait bien la forme de foulard et a dessiné un visage souriant. Personnellement, j’ai préféré garder le visage blanc. Je trouve que cela donne plus de mystère (et un fétiche, c’est bien sûr un être très mystérieux…) – Evan a collé les plumes à la colle chaude, et peaufiné le tout en ajoutant des antennes. Plus tard il a même ajouté des ailes en ruban dentelle large (mais j’ai oublié de reprendre une photo ?)
Des fétiches à la maison : le bilan
Voici maintenant quelques semaines que nous avons réalisé nos fétiches.
Après leurs réalisations, nous leur avons trouvé un endroit confortable pour s’installer. Mon fétiche trône sur ma commode (à côté d’un livre de décoration d’intérieur) et celui d’Evan en haut de son étagère (pour mieux s’envoler peut-être). Guilem a confectionné un lit douillet pour le sien. Je pense que nous les avons bien traités. Pourtant, Evan ne s’est pas encore envolé. Ma créativité non plus. Quant aux vœux de Guilem, certains ont été bel et bien frustrés. Je pense que malheureusement, nous n’avons pas réussi à invoquer leurs pouvoirs magiques. Si vous souhaitez réaliser ces fétiches chez vous, je ne peux donc malheureusement pas garantir leurs puissances surnaturelles. (D’ailleurs n’hésitez pas à partager vos conseils à ce sujet en commentaire ci-dessous.) Par contre, je peux vous promettre que vous passerez un bon moment créatif ! (Peut-être que mon fétiche fonctionne finalement…)
De nombreuses communautés à travers le monde, – en Afrique, Asie, Océanie, Amérique -, utilisent des masques depuis la nuit des temps. Ces objets ont des fonctions religieuses, sociales, culturelles ou politiques, bien éloignées des masques de carnaval ou de théâtre avec lesquels nous sommes plus familiers en Occident. Souvent, ces objets rituels vont permettre d’établir une relation avec l’au-delà. Ils protègent en temps de guerre. Ils appellent à la guérison des malades et aux récoltes abondantes. Ils maintiennent un lien avec les ancêtres et permettent de maintenir une certaine continuité historique et la transmission des valeurs et savoirs au sein d’une communauté. Ils sont souvent effrayants, (comme ceux utilisant de véritables cranes), déstabilisants, parfois un peu amusants. Dans tous les cas, ils débordent d’énergie créative et vitale. Ils commandent le respect.
Diversité et créativité des masques
Sans partir dans de grandes considérations ethnographiques (qui sont fascinantes), j’ai toujours été impressionnée par la diversité des formes, des matériaux et des couleurs. La structure est souvent en bois. Des fibres naturelles, écorce, os et coquillages sont aussi souvent incorporés. Les masques s’inspirent d’animaux ou d’êtres humains, voire des deux, mais rarement dans le but d’obtenir un rendu réaliste. Les masques répondent souvent à des codes très précis, dictés par la zone géographique, la communauté et la fonction qu’ils remplissent.
En faisant des recherches, je suis tombée sur un album sur Flickr : celui de llee-wu, qui présente une série de masques africains. Il n’y a pas de légendes, donc malheureusement il est difficile d’identifier l’origine de ces pièces. Mais la collection de photo illustre parfaitement cette diversité captivante. Avec les lutins, nous les avons tous regardé, apprécié et j’inclus ici ceux qui nous ont le plus attirés. Les éléments qui nous attirent le plus sont les formes, les yeux protubérants et les coquillages.
Et vous, laissez-moi un commentaire pour me dire ce que vous pensez de ces masques ?
Dès qu’il fait beau, les lutins passent énormément de temps sur le trampoline dans le jardin. C’est sans aucun doute le meilleur investissement que nous avons fait. Depuis 2 ans, il nous offre des occasions d’exercice, de divertissement et de créativité. Voici ici les jeux auxquels nous jouons le plus souvent.
Façon arts du cirque : Sauter
Vous me direz, un trampoline, c’est fait pour cela. Alors, sautons. Et pour rendre le jeu plus varié, nous pouvons inventer et nous lancer des défis :
– Sauter x minutes sans s’arrêter, sur 2 pieds, ou sur 1 pied pour augmenter son souffle et son tonus musculaire – Faire des demi-tours, des tours complets, ou des sauts périlleux pour apprendre à contrôler ses mouvement – Créer un enchaînement de 3 ou 4 mouvements et l’autre joueur doit le reproduire… Les enchaînements peuvent devenir plus longs et plus complexes au fil du temps.
Ces défis développent la motricité et la résistance de manière très ludique.
Jonas Smith, Infinity and beyond (Flickr)
Arts populaires : Chanter et danser une ronde
C’est l’occasion de redécouvrir et revisiter les comptines populaires de notre enfance. En sautillant, la ronde prend un autre rythme. Notre chanson préférée est « L’alouette est sur la branche »
Matisse, La Danse
L’alouette est sur la branche. (bis) [Refrain : Fait’s un petit saut L’alouette, l’alouette, Fait’s un petit saut L’alouette comme il faut.] Mettez vos bras en liance. (bis) [Refrain] Faites nous trois pas de danse. (bis) [Refrain] Faites nous la révérence. (bis) [Refrain]
Et bien entendu, nous sautons le plus haut possible pendant les refrains. Nous ne nous sommes jamais rentrés dedans pour l’instant… touchons du bois
Tradition « culinaire » : Le pop-corn
Le « pop-corn » se couche sur le dos au milieu du trampoline, les genoux repliés sur la poitrine et les bras autour. Un ou deux autres sautent autour et font sauter le grain géant, parfois fort, parfois doucement. Massage du dos assuré. Le jeu se termine quand le pop-corn explose (c’est-à-dire se déplie). Un autre joueur prend sa place.
Façon fable : L’ours et l’abeille
C’est un jeu à la fois simple, créatif et sans véritable règle. Un joueur est l’ours, l’autre l’abeille. L’abeille fait du miel. L’ours veut en manger. Parfois l’ours veut attraper l’abeille pour voler son miel. Parfois l’abeille voler derrière l’ours pour le piquer et se défendre. Nous réinventons une histoire et une morale à chaque fois, tout en courant, sautant, roulant.
Fresque historique : Marco Polo
Marco Polo était un marchand vénitien et un explorateur de la fin du XIII siècle, début du XIV siècle. Il a voyagé le long de la route de la soie jusqu’en Asie Centrale. Il a vécu de nombreuses années à la cour de l’empereur Kubilai Khan. Ce jeu, qui se joue traditionnellement en piscine, n’est que vaguement inspiré des aventures de l’explorateur. Le joueur « Marco Polo » ferme les yeux et tourne sur lui-même. En gardant les yeux fermés, il part à la recherche de trésors : avec les bras tendus, il doit toucher un autre joueur. En piscine, « Marco Polo » crie Marco, et les autres joueurs répondent Polo pour l’aider à l’orienter. Sur un trampoline, qui est beaucoup plus petit, on peut garder le silence et se diriger en sentant les vibrations. Le joueur touché devient le nouveau Marco Polo. Essayez ! Avec les yeux fermés, garder l’équilibre est vraiment difficile. C’est incroyable.
Pop culture : Le jeu des mines bondissantes
Nous plaçons 1, 2, ou 3 ballons dans le trampoline et sautons. Les ballons – qui représentent des mines – bougent et roulent au gré de nos sauts. L’objectif est de ne pas sauter une mine (c’est-à-dire de toucher un ballon). C’est plus facile à écrire qu’à faire (surtout que je suis toujours la plus lourde et les ballons ont tendance à rouler vers moi).
Pop culture 2 : Le ballon prisonnier
L’objectif est de lancer un ballon pour toucher l’adversaire sans qu’il ou elle ne l’attrape. C’est bien entendu une version simplifiée, sur un mini terrain, et les sauts et rebonds la rendent intéressante.