Dans cet article, vous trouverez: – Une de nos sources d’inspiration pour le land art et le beach art – Nos œuvres créatives à la plage : tableaux figuratifs, bonhommes de sable et mandalas – Une réflexion sur ce que nous aimons et apprenons avec le beach art
Land art et beach art
Depuis les années 60, de nombreux artistes ont exploré un nouveau concept d’art : le Land Art. Ces œuvres utilisent des matériaux naturels : du bois, des rochers, des la végétation. Souvent, elles sont éphémères et s’inspirent de l’environnement dans lequel elles sont créées.
Les plages (beach en anglais), surtout celles des sables, ont attiré certains de ces créateurs. Nous sommes tombés sur cet article qui présente 10 artistes contemporains qui déploient leur art sur la toile naturelle des plages du monde. Imaginez la vision et les efforts nécessaires pour imaginer et réaliser des œuvres gigantesques avec des outils aussi simples qu’un râteau ou des pneus. Admirez la détermination pour gagner la course contre la marée… et ensuite la voir avalée par les flots.
A la plage : nous aussi nous faisons du beach art
Comment s’occuper en vacances sur une plage ? Il est possible de se baigner, de bronzer, de lire, de jouer au ballon, ou de faire des châteaux de sable. J’ai toujours adoré les châteaux de sable. Pour notre premier anniversaire de mariage, mon mari m’a offert un seau et des pelles (c’était un clin d’œil bien entendu). Et depuis, avec les lutins, nous avons creusé d’innombrables tunnels et monter une multitude de tours.
Depuis quelques temps, nous avons ajouté le beach art à notre set d’activité. L’objectif est simple : nous amuser en créant des œuvres naturelles.
Nous ramassons des matériaux naturels trouvés sur la plage. En fonction des plages, nous trouvons des galets, des coquillages, des algues, des branches, des bouts de verre poli, etc.
Parfois, nous choisissons un sujet figuratif. Comme sur cette plage de la mer baltique où nous avions envie de faire une sirène, ou cette représentation de la fable Le Corbeau et Le Renard
Le plus souvent, nous nous laissons guider par ces matériaux. Y voyons-nous une forme, une histoire ? C’est le cas de cette branche tordue et de ce galet triangulaire qui sont devenues un cheval galopant.
Beach art de Noël : des bonhommes de sable
Connaissez-vous « Frosty the snowman » ? (Frostry le bonhomme de neige). C’est un personnage de dessin animé des années 1960. La chanson du film passe en boucle durant la période de Noël avec d’autres classiques anglo-saxons. Nous avons passé notre dernier Noël en Thaïlande à la plage. Bien entendu, il est difficile de faire des bonhommes de neige en Thaïlande. Mais nous avions envie d’être un peu dans l’ambiance de Noël. Alors pour compenser, nous avons fait des bonhommes de sable. Cela nous a donné l’occasion de nous essayer au beach art en 3D. Jour après jour, nous avons créé toute une série de Frosty, et même une petite histoire : Frosty a rencontré une belle madame de sable lors d’un bal tropical, ils se sont mariés et ont eu plein de petits bonhommes de sable. Ce fut une belle expérience créative.
Beach art méditatif : les mandalas de sable
Dernier en date dans notre exploration du beach art : le mandala. Nous avons combiné un exercice de symétrie avec un de graphisme. Nous avons tracé une ligne pour séparer notre cercle en 2 et dessiné des formes symétriques chaque côté de cette ligne. Ensuite, nous avons décoré chaque section avec des motifs différents : points, lignes courbes ou zig-zag. Enfin, nous avons souligné les lignes principales avec de petits galets de couleurs assorties. Ça vous plaît ?
Ce que nous aimons et apprenons avec le beach art ?
Ça nous occupe bien sur la plage : c’est l‘occasion de se lancer dans une petite activité entre 2 baignades.
Nous aimons manipuler les matériaux naturels.
Le beach art est réalisé à partir de matériaux trouvés sur place et de ce qu’ils nous inspirent. Nous ne savons pas à l’avance ce que nous allons trouver. Cela stimule donc la créativité sur plusieurs niveaux. C’est aussi un bon entraînement à l’upcycling (même si ce que nous utilisons ne sont pas des déchets que nous avons produit)
Aligner des petits cailloux pour un mandala, c’est excellent pour la concentration. Il faut sélectionner des cailloux de taille et de couleur similaires, les placer sur la ligne sans abimer les autres motifs.
Le beach art permet de travailler avec les textures et en 3 dimensions. – Un bâton peut se poser à plat, sur un autre ou se planter dans le sable. – Le sable peut se lisser, se creuser, se modeler.
Le beach art est éphémère. Les enfants ont tendance à accumuler leurs œuvres. Mais comme on ne peut pas emporter la plage avec nous, il n’y a pas d’accumulation. On prend une belle photo en souvenir et c’est tout. Cela permet aussi d’apprendre à se séparer de ce que l’on a (et j’espère d’apprendre à gérer les frustrations la prochaine fois qu’un lutin devra se séparer d’un jeu ou d’un objet)
Alors, le beach art, ça vous inspire ? Partagez donc avec moi vos création.
Dans cet article, – nous vous présentons nos tableaux célèbres préférés avec des coquelicots. – nous vous expliquons comment nous peignons de jolies cartes coquelicots avec du jus extrait des pétales rouges.
L’été, j’ai toujours beaucoup aimé les objets décorés avec des coquelicots. Des nappes, des torchons, de la vaisselle, etc. Ces grosses taches rouge vif, ça illumine un intérieur. Mais ce n’est que depuis que nous avons emménagé dans notre nouvelle région, nous avons découvert de pleins champs de coquelicots. C’est magnifique !
Les coquelicots dans l’art
De nombreux artistes ont été inspirés par les magnifiques pétales rouges.
Mes préférés sont ceux de Claude Monet et de Georgia O’Keefe.
Dans son tableau de 1873, Les Coquelicots, Claude Monet a représenté 2 femmes et 2 enfants en promenade dans les champs. Tout un pan de colline est couvert de beaux coquelicots d’un rouge chatoyant. Bien sûr, les coquelicots ne sont que des taches colorées irrégulières, mais on ne peut s’y méprendre. Ca ne vous donne pas envie de courir au milieu des fleurs et des herbes ?
Les coquelicots de Georgia O’Keefe (« Oriental Poppies ») sont une grande toile de 101 x 76 cm J’aime la manière dont Georgia O’Keefe peint ces fleurs en très gros plan et vues de dessus, alors que la plupart des natures mortes sont peintes en coupe ou en pied. Les fleurs sont si grosses qu’elles remplissent et même dépassent de la toile. Qui aurait pensé qu’une fleur si délicate puisse être à la fois si imposante et si élégante ?
Activité créative : Peinture avec des coquelicots
Malheureusement, le coquelicot n’aime pas être coupé. En vase, il ne tient pas plus d’une journée. Donc depuis quelques années, dès que c’est la saison, nous récoltons des coquelicots et expérimentons comment les garder plus longtemps avec nous. Nous avons déjà essayé de faire du sirop pour la toux (ce sera l’objet d’un autre article). Cette année nous avons testé la peinture.
Faire du jus de coquelicots
Nous avons suivi les instructions du blog de Nature-Autonomie. Les pétales de coquelicots sont douces, très douces. Nous les avons détachées du pistil. Guilem les a patiemment pilées dans un mortier avec un peu d’eau. Le jus commence à sortir facilement. L’aide d’un adulte peut être nécessaire pour extraire tous les pigments. Et voilà ! Nous nous sommes retrouvé avec un fond de pot d’une aquarelle très naturelle. La couleur est beaucoup moins rouge que la fleur. On obtient plutôt un rouge très foncé tirant sur le violet, tout de même très jolis.
Peindre des coquelicots très zen.
J’ai trouvé cette idée sur le compte Instagram de @cahiers_sauvages. Nous avons utilisé des cartes en carton épais (j’ai coupé des feuilles A4 en 4). Ensuite, nous avons déposé quelques ronds irréguliers sur la carte avec notre « aquarelle ». La couleur doit être assez épaisse. Puis nous avons relevé nos cartes pour laisser couler le surplus de peinture. Les lignes ont créé des tiges. Il ne restait plus qu’à attendre que la couleur sèche. Finalement, nous avons appliqué quelques touches de noir pour évoquer le pistil.
Peindre ces cartes ne prend que quelques minutes, mais le résultat est tout-à-fait sympa.
Il fallait voir la tête de Guilem lorsque les premières tiges sont apparues et qu’il a « vu » les fleurs qu’il venait de peindre. Il était vraiment surpris. Mais après, il a voulu peindre une nouvelle carte, et une autre… 6 d’affilé. Et il ne s’est arrêté que parce qu’il n’y avait plus de cartes. Maintenant, nous avons une belle réserve.
Des coquelicots façon Georgia O’Keefe
En nous inspirant de Georgia O’Keefe, nous avons peint de gros coquelicots vus du dessus. Nous avons déposé plusieurs grosses tâches irrégulières sur la carte. Elles se chevauchaient les unes avec les autres, en laissant un petit espace blanc au centre. Les différentes couches et leurs irrégularités ont créé l’impression de chiffon des jolies pétales rouges.
Une fois la fleur principale sèche, nous avons tamponné un peu de peinture acrylique jaune dans la partie blanche, puis quelques points noirs pour représenter les étamines. Pas mal non ?
Alors., dites-moi en commentaire lesquels vous préférez: coquelicots zen ou en gros plan ?
Dans cet article, vous découvrirez à quel point nous aimons les insectes. Nous les admirons dans la nature et en art, et nous allons même jusqu’à leur construire un petit hôtel confortable dans notre jardin.
Ces insectes si élégants, dans la nature et l’art
A quoi reconnait-on les insectes ? Les caractéristiques les plus fréquemment citées sont qu’ils ont ont 6 pattes, et sont petits. Et comme ils sont petits souvent, s’ils n’ont pas de jolies couleurs comme les papillons ou certains scarabées, souvent nous ne les regardons pas de très près.
Heureusement, certains artistes ont pris le temps de les observer. C’est le cas du peintre chinois Shi Tao au XVII siècle. Il a réussi à capturer la finesse d’une guêpe, l’élégance d’une mante religieuse ou la puissance d’un lucane, en quelques coups de brosses et en noir et blanc.
Nous avons essayé de reproduire ses insectes à l’aquarelle. Le trait du peintre semble si simple, et pourtant, il est difficile de reproduire son élégance.
Les insectes sont nos amis
Les petites bêtes, elles nous fascinent ou elles nous font peur. Pour les lutins, c’est plutôt la fascination. Depuis qu’ils sont tout petits, ils attrapent toutes les petites bêtes qui rampent et qui volent.
Il y a quelques années, lors d’une balade, Evan s’était pris d’affection pour un criquet. Il avait marché pendant un bon moment avec son cricket Jimini (il avait même eu le temps de lui trouver un nom) sur l’épaule. Et ce fut un déchirement au retour à la voiture.
A côté de la maternelle de Guilem, il y avait un champ de pomme de terre, et tous les jours nous allions chercher quelques doryphores pour les élever à la maison. Je suis certaine que le propriétaire du champs était plutôt satisfait de nos incursions. Par contre, j’ai eu des doryphores dans la maison pendant un moment, y compris au printemps suivant.
Lorsque nous jardinons, c’est un peu la compet à qui trouvera le ver de terre le plus long. Et bien entendu, il n’y a pas une coccinelle qui passe près de chez nous sans se faire remarquer, admirer, photographier.
Donc quand Guilem a reçu un hôtel à insectes à construire lui-même pour son anniversaire, il a sobrement déclaré :
Les insectes du jardin vont être contents et j’aime faire plaisir aux insectes.
Construire un hôtel à insectes
Le matériel pour construire un hôtel à insectes
La boite que Guilem a reçu (un kit de la marque Rayher) contenait presque tout le matériel nécessaire :
7 plaques de bois pour former le fond, les côtés, le toit et les séparations de l’hôtel. Ces plaques sont prédécoupées, à la bonne taille et avec les biseaux nécessaires. De petits trous sont aussi percés pour faciliter le clouage.
De petits clous
Des rondins de bois percés de trous, des pailles et de petits bambous.
Et même des graines de plantes qui attirent les abeilles à planter une fois que l’hôtel est construit.
Nous avons sorti :
Un petit marteau
De la colle à bois
Un étau
La construction de l’hôtel à insectes
Guilem a d’abord collé les 2 plaques du toit. Puis il a cloué le fond et les côtés. Enfin, il a collé les séparations et a cloué celle du bas. Les trous facilitent le clouage. C’est certainement un avantage pour les petites mains. Mais il faut tout de même tenir le clou et le marteau, et frapper suffisamment fort et droit. Quelques clous ont plié. Et puis le lutin a pris le coup (c’est le cas de le dire). C’est donc un véritable exercice de bricolage.
Avec le marteau, il a enfoncé l’étagère intermédiaire. Comme les côtés n’étaient pas parfaitement ajustés, nous avons sorti la colle et un étau. Cela a suffi à redresser le cadre. Après un temps de séchage (patience, patience…), nous avions maintenant une jolie structure à 2 niveaux.
Garnir l’hôtel à insectes
Nous pensions que remplir l’hôtel serait la partie facile…. Hmmmm… Et bien en fait, c’est plus facile à dire qu’à faire. Après avoir collé les rondins, c’est à 4 mains que l’hôtel s’est garni : 2 qui placent les pailles et 2 qui les tiennent pour qu’elles ne glissent pas. Après quelques essais ratés, le duo a trouvé son rythme et l’hôtel s’est rempli.
Le kit Hôtel à insectes : notre verdict
Voici donc un merveilleux château pour nos petites abeilles et autres insectes du jardin. Construire l’hôtel était un exercice intéressant : la matériel était bien préparé mais la construction présentait néanmoins quelques défis manuels pour les petites mains. Et Guilem a découvert comment on utilise un étau.
Maintenant, nous attendons avec impatience les premiers invités. A votre avis, quels insectes emménagerons en premier ? Laissez-nous vos avis dans les commentaires, et nous vous tiendrons au courant.
Dans cet article, vous trouverez toutes les étapes de la préparation de la fête d’anniversaire de mon fils sur le thème de Minecraft, et comment nous avons transformé un jeu vidéo en une expérience pleine de jeux et d’apprentissages pratiques.
Anniversaire à thème : Minecraft évidemment !
Comme beaucoup d’enfants, les lutins n’ont que Minecraft dans la tête et la bouche. Les temps d’écrans sont limités (le soir, entre la douche et le dîner). Et pourtant : ils parlent de Minecraft, vivent à travers Minecraft, dessinent des personnages de Minecraft, écoutent de la musique Minecraft, etc. Je sais bien que ce n’est pas le pire des jeux vidéo, pas vraiment violent, plutôt créatif même. Mais je n’aime pas vraiment le graphisme tout en cubes. J’ai beau me dire que ça fait partie de la culture de leur génération, je frôle régulièrement l’overdose. Pourtant, pour l’anniversaire de Guilem, il aurait été difficile de choisir un autre thème cette année. Donc, en avant pour un anniversaire Minecraft.
Préparation de l’anniversaire Minecraft
Collecter des informations sur Minecraft
Je trouve que les enfants profitent mieux de leur fête d’anniversaire quand ils sont impliqués au moins en partie, dans les préparatifs. Régulièrement, nous avons cuisiné ensemble ou préparé des décorations. Cette année, il était d’autant plus important que les lutins mettent la main à la pâte puisque je n’avais pas vraiment de connaissances sur le thème. J’ai donc eu droit à quelques leçons en bonne et due forme sur les personnages principaux, et leurs rôles et actions dans le jeu. Les lutins ont aussi établi des listes de vocabulaire typique de Minecraft, pour que mous puissions saupoudrer la fête de détails authentiques. Je m’en suis servi pour le buffet et un jeu de mime.
J’ai aussi trouvé un site avec beaucoup d’information : le Minecraft wiki . Ce site existe en plusieurs langues. Et comme nos invités parlent français et allemands, et que les lutins connaissant le vocabulaire du jeu en anglais, j’ai pu trouver les traductions sans trop de difficulté. (Ouf !)
Une invitation Minecraft
Un visage de creeper, quelques mots avec la police Minecraft, le tout imprimé sur du papier vert (comme un creeper). C’était simple, rapide, efficace. Les enfants invités ont tout de suite identifié le thème. Et les parents avaient toutes les infos nécessaires pour confirmer et arriver jusqu’à nous. Ce n’est peut-être pas notre invitation la plus jolie (souvenir ému du temps où je photoshopais les enfants dans des décors liés au thème de la fête), mais c’était certainement la plus efficace.
Préparer un décor Minecraft
Un des aspects positifs de Minecraft est que les décors ne sont pas trop compliqués à faire. Avec quelques boites, on peut rapidement créer des éléments décoratifs tout-à-fait appropriés au thème.
Guilem a peint de grandes affiches avec une tête de zombie et un creeper – un excellent exercice de traçage de lignes et angles droits.
J’ai téléchargé une police de nom de Minecraft (original, non ?) pour préparer une banderole et des étiquettes avec des lettres pixelisées dans le thème du jeu.
Je n’ai pas trouvé de ballons cubiques. J’en ai trouvé des ronds, normaux. Personne ne s’est plaint parmi les « spécialistes » invités.
Préparer de petites surprises pour les invités
Les enfants invités apprécient toujours repartir avec un petit souvenir de la fête. J’ai donc préparé de petits sachets en papier avec des friandises, un surligneur à paillettes, des gommes « Légo » (donc cubique), et de petits Post-it (des carrés). Les enfants pouvaient aussi repartir avec les pailles métalliques et les pistolets à eau distribués pendant la fête.
Fabriquer une piñata Minecraft
Guilem voulait absolument une piñata. J’avoue que je ne suis pas très fan. J’ai toujours un peu peur que les enfants se blessent avec le bâton ou en se précipitant pour attraper des surprises. J’ai donc décider de remplir la piñata avec les sachets de surprises pour que les petits invités n’aient pas besoin de se battre pour recevoir leur part du butin.
Ayant résolu ce sujet d’inquiétude, nous avons pu nous lancer dans la réalisation de cette piñata d’anniversaire. J’ai évité les quatre faces d’un cubi de 5 litres de jus de pomme. Nous avons ensuite recouvert la boite de papier mâché, en prenant bien garde de laisser un côté ouvert pour y glisser les surprises. Guilem a réalisé les premières couches, sur 2 après-midi. J’ai ensuite pris le relais pour lui ménager un élément de surprise. Les sachets surprises entassés dans le corps, une dernière couche de papier mâché pour fermer le tout. Quelques cordelettes pour pendre la piñata. Et un décor de Ghast. Il semble que ce soit un personnage méchant dans Minecraft dans tout le monde sera content de lui taper dessus. Et puis un Ghast est un cube blanc avec des yeux et une petite bouche noirs, des larmes grises et de petites tentacules, donc ce n’est pas trop difficile à réaliser. Et je trouve ça plutôt rigolo, ces petites tentacules. Comme j’avais un deuxième cubi, j’ai donc fait un deuxième, Ghast (sans papier mâché). Et hop, un décor en plus.
Un gâteau d’anniversaire creeper
J’ai des moules presque carrés : donc pour un anniversaire Minecraft, c’était parfait. J’ai fait cuire la veille 2 gâteaux au chocolat. Le matin de la fête, je l’ai ai posés l’un sur l’autre avec une épaisse couche de chocolat fondu entre les 2, pour les coller et renforcer le goût chocolaté (vu qu’il n’y avait « que » 200 g de chocolat noir par gâteau). L’épaisseur donnait aussi un peu plus l’impression de cube. J’ai ensuite décoré le dessus et les côtés avec une mosaïque de pâte d’amande blanche, vert clair, vert foncé et marron pour former un visage de creeper. Voilà ! Je viens de décrire le décor en une phrase de 2 lignes. Dans la réalité, cela m’a pris presqu’une heure pour avoir les bonnes couleurs, découper les petits carrés et monter la mosaïque. Pour les couleurs vertes, j’ai ajouté du colorant alimentaire à la pâte d’amande verte (un peu pour le clair et plus pour le foncé). Pour le marron/noir, j’ai trempé la pâte d’amande blanche dans du chocolat fondu. Badigeonner le dessus du gâteau de chocolat fondu aide aussi à coller le décor. C’était loin d’être régulier et parfait. Mais Guilem et les enfants avaient la bouche grande ouverte quand ils l’ont vu.
J’aime beaucoup notre jardin. Mais avec une petite douzaine d’enfants, il fait vite étriqué. Donc j’ai préféré avoir une série de jeux pour essayer de garder ce petit monde sous contrôle, du moins pendant un temps. Nous avons alterné les jeux en intérieur et en extérieur pour éviter la surchauffe des corps (c’était un des rares jours chauds de ce début d’été) et des esprits. Nous avons organisé les jeux en équipes pour que les invités du village et ceux de l’école fassent rapidement connaissance.
J’aime beaucoup notre jardin. Mais avec une petite douzaine d’enfants, il fait vite étriqué. Donc j’ai préféré avoir une série de jeux pour essayer de garder ce petit monde sous contrôle, du moins pendant un temps. Nous avons alterné les jeux en intérieur et en extérieur pour éviter la surchauffe des corps (c’était un des rares jours chauds de ce début d’été) et des esprits. Nous avons organisé les jeux en équipes pour que les invités du village et ceux de l’école fassent rapidement connaissance.
Dans Minecraft, on construit avec des blocs. Dans la vraie vie, c’est merveilleux : on peut faire pareil. Chaque équipe a reçu une pile de blocs en bois genre Kapla avec l’instruction de construire la tour la plus haute.
Les enfants ont ensuite demandé à construire la plus belle tour. Bien entendu, le jury a accepté (et tout le monde a reçu le score maximal pour leur prestation esthétique. Bravo les architectes !)
Les portraits Minecraft
On y développe : créativité, collaboration
Les personnages de Minecraft sont pixélisés. J’avais trouvé des petits Post-it presque carrés en vert, jaune et rose. Sur une grande feuille, chaque équipe a donc créé un personnage en Post-it, soit des portraits, soit en pied.
Jeu de mime Minecraft
On y développe : créativité, expression corporelle
Un jeu de mime assez classique, où les équipes devaient mimer des actions qui ont lieu dans le jeu vidéo, e.g. construire un end-portal, tuer un ender-dragon, creuser pour obtenir des blocs, etc. Si vous ne comprenez pas de quoi je parle, rassurez-vous, moi non plus (d’où l’importance de préparer le jeu à l’avance avec Evan). Mais les enfants, eux, savaient, et c’est le plus important.
La quête des diamants
On y développe : observation, persévérance
Apparemment, dans Minecraft on trouve des diamants plus facilement que dans la vraie vie. Pour ce jeu, j’avais imprimé et collé sur du carton 24 diamants que j’ai cachés dans le jardin. Les petits mineurs devaient bien sûr chercher ces diamants. Ils en ont rapporté 19. C’est déjà pas mal. Honnêtement, je ne me rappelle même plus où je les avais cachés. Les diamants manquants ressortiront bien un jour, ou bien fondront sous la pluie.
La danse des zombies
On y développe : concentration, expression corporelle
De loin, le jeu le plus populaire. Les enfants dansent comme des zombies pendant une chanson. Pour cela j’ai utilisé la playlist Minecraft de Guilem. Dès que la musique s’arrête, tout le monde se fige. Ceux qui bougent sont éliminés. Nous avons fait quelques tours, et les petits zombies auraient bien continué.
La course des mineurs
On y développe : rapidité, coordination, agilité
Dans Minecraft, on mine (c’est la moindre des choses). Nous avons donc organisé une course de relais de mineurs. Chaque équipe envoie un mineur équipé d’une cuillère creuser la mine (un seau de sable). Les mineurs rapportent leur cuillère pleine de sable (sans en renverser si possible) et la vide dans le pot de l’équipe. Ils passent la cuillère au mineur suivant de leur équipe, et ainsi de suite. Quand les mineurs ont l’air trop épuisé, on arrête le jeu et on pèse les pots pour savoir quelle équipe en a le plus.
La chasse aux creepers
On y développe : précision, agilité, concentration
Un jeu de chamboule-tout version Minecraft. Un creeper (une boite en carton décorées avec le fameux visage vert) est sur la montagne (c’est-à-dire sur le haut du tobogan). Les équipes doivent le faire tomber dans la cascade de lave (notre tobagan est jaune) en lançant des balles de tennis.
La piñata Ghast
Pas de pitié pour le ghast. Il était plus solide que prévu mais il n’a pas survécu à 2 attaques des villageois acharnés (chacun son tour tout-de-même, par sécurité). Chacun a donc reçu sa surprise.
Le buffet Minecraft
Les joueurs ont beaucoup consommé de potions de saut (jus d’orange), de soin (jus de pomme), de régénération (eau) durant l’après-midi, ainsi que plusieurs snacks (chocolat, carottes) pour remplir leur barre de faim. Bien entendu, le clou du buffet fut le gâteau au chocolat, que nous avons apporté un peu tard (tout le monde était bien trop occupé avant) mais qui a été fort apprécié.
Anniversaire Minecraft : le bilan
C’est la plus belle fête de ma vie.
Personne n’a pleuré, ne s’est blessé, ne s’est mis en colère. Il y a eu beaucoup de bruit, mais c’était des cris de joie. Que demander de plus ?
Tous les enfants ont dit à leurs parents « mais tu viens me chercher trop tôt ». Encore un bon signe.
Guilem a déclaré : c’est la plus belle fête de ma vie. Il n’a que 8 ans. J’espère qu’il aura d’autres occasions de célébrer au moins aussi bien. Mais j’avoue que ça fait plaisir d’entendre ce genre de commentaires. Ça valait le coup de passer quelques après-midis et soirées à préparer.
La fête est terminée. J’avoue que nous avons bien eu besoin du dimanche pour récupérer. Mais ça en valait la chandelle. J’ai vraiment aimé préparer avec mes deux lutins. Evan a beaucoup aidé pendant la préparation et les jeux. Et Guilem s’est fait un plaisir d’expliquer les règles à ses copains. Je pense que l’on peut qualifier l’évènement de succès.
Qu’en pensez-vous ? Ecrivez-moi dans les commentaires le jeu auquel vous auriez aimé jouer.